Réconfort & vieilles dentelles VI. Les escarpins rouges (4)
Datte: 29/09/2017,
Catégories:
Hétéro
Les jours passèrent mais j’étais bien décidé à ne pas prendre l’initiative de l’appel. Je devais tenir bon. C’était à elle de me rappeler si elle voulait que nous fassions affaire. Ne me rappellerait-elle pas que j’aurais interprété ce silence comme un remords ou du moins, un renoncement. Renoncement au chantier comme à cette promesse qu’elle m’avait faite. D’ailleurs, je n’étais pas du genre à me contenter d’un coup vite fait mal fait entre deux rendez-vous, dans le stress, l’empressement, histoire de dire que nous avions consommé. Elle m’avait allumé grave, je faisais des rêves érotiques, le soir dans mon lit je me remémorais son parfum, la forme de sa taille dans mes mains, ses petits pas gracieux et ses escarpins rouges qui la rendaient on ne peut plus bandante, sans compter son élégance, sa classe, son allure de petite bourgeoise soignée, et je me disais que si elle ne finissait pas empalée sur mon dard dans mon lit en une cavalcade furieuse, j’allais en faire une jaunisse ! Néanmoins, elle ne devait rien en savoir mais au contraire penser que je n’attendais pas après elle pour vider et mes couilles et mon énergie sexuelle débordante. Je la soupçonnais quand même d’être intéressée par ce chantier juteux, si l’on puit dire, et pas seulement motivée par une partie de pattes en l’air avec mézigues. Et puis, puisque son mari suivait l’état des devis, il lui demanderait sûrement à un moment donné où le mien en était, et comprendrait peut-être mal pourquoi, après tant de ...
... rendez-vous, je ne donnais pas suite. Il n’était sans doute pas autoritaire, il semblait la laisser gérer les finances, la comptabilité, mais d’après ce qu’elle m’avait fait comprendre, ce devait être le genre de type près de ses sous et qui ne devait pas vouloir lâcher un client comme ça. Si elle voulait laisser tomber, il insisterait certainement auprès d’elle pour qu’elle me relance. Je pris donc patience, et je fis bien de le faire. Une dizaine de jours plus tard en effet, elle m’appela sur mon portable : « - Mr D ? Bonjour, c’est Mme S. — Bonjour Mme S. Comment allez-vous ? — Très bien, je vous remercie. Je vous appelle par rapport au devis. — Oui... ? — Vous êtes toujours intéressé... ? — Si vous l’êtes aussi je le suis. » Elle eut comme un raclement de gorge. Je me dis que peut-être elle n’était pas seule, peut-être son mari était-il à son côté et la tançait-il pour qu’elle me relance. « - Vous avez besoin qu’on se revoie... ? » demanda-t-elle comme si elle avait besoin d’une confirmation. « - Oui oui, bien entendu. C’est très important... qu’on puisse... en discuter » lui dis-je, méfiant (peut-être avait-elle mis le haut-parleur, obligée de le faire.) « Quand pouvez-vous passer me voir ? » enchaînai-je. « - Hum... » sembla-t-elle réfléchir, « le vendredi après-midi je crois que vous avez un peu plus de temps... ? — Oui en effet. Si c’est le cas pour vous également... Et pas comme la dernière fois, où vous étiez un peu... pressée » ajoutai-je malicieusement. « - Vendredi de ...