1. Réconfort & vieilles dentelles VI. Les escarpins rouges (4)


    Datte: 29/09/2017, Catégories: Hétéro

    ... cette semaine, c’est possible pour vous... ? — C’est parfait. Votre heure sera la mienne. Toute l’après-midi si vous le souhaitez » dis-je sur le ton de la plaisanterie... — En tout début... ? Disons : quatorze heures trente... ? — Pas de problème. Je serai à vous » rajoutai-je non sans jouer sur l’ambiguïté des mots. — Alors entendu. S’il y a contrordre, je vous en informe. — OK, entendu. Bonne semaine, Mme S. — A vous aussi, Mr D. Au-revoir. — Au revoir. » Qu’elle ait eu quelqu’un près d’elle ou pas, elle devait être rassurée, j’avais été d’une discrétion de violette. Je savais très bien, pour y être allé, que son bureau était de toute façon près de l’atelier et d’éventuelles oreilles indiscrètes. Je n’étais ni assez stupide ni assez balourd pour risquer de la compromettre. Dire que je n’étais pas désormais impatient d’être au vendredi serait pure fanfaronnade. Elle m’avait assuré implicitement que nous aurions un peu de temps, je prenais ça pour une promesse. Évidemment je me préparai à sortir le grand jeu, je commençais à en avoir l’habitude. Grand ménage dans toute la maison, toilette irréprochable, rasage de frais, ambiance cosy et parfumée, changement de draps de mon lit avec draps impeccablement repassés et couvre-lit romantique, petit comprimé « dopant », préservatifs et gel lubrifiant à portée de main. Dans la matinée, je reçus un appel. Je décrochai, vaguement inquiet. Avec une voix des plus douces et sur un ton délicieux et discret elle me demanda si elle ...
    ... pouvait venir vers 13H30, étant donné qu’elle pouvait se libérer plus tôt. J’acquiesçai bien entendu. Je me préparai à déjeuner plus tôt afin d’être paré à l’heure dite. 13H30 tapantes, alors que mon cœur faisait des bonds de kangourou dans ma poitrine depuis plus d’une demi-heure, on sonna. J’ouvris la porte. Elle attendait sagement derrière le portillon ouvert. Je la priai d’entrer, et la regardai monter les marches jusqu’à moi. Elle avait une serviette à la main - nos papiers sans aucun doute – ce qui faisait très professionnelle. Elle avait soigné sa toilette : elle portait un tailleur très classe avec une jupe cintrée qui s’arrêtait au-dessus du genou, une élégante ceinture marquait sa taille, des bas bruns foncés, un chemisier léger... et surtout elle avait à nouveau à ses pieds ses escarpins rouges à hauts talons ! Une vraie petite bombe ! Dès qu’elle passa la porte, instantanément je me mis à bander ! Son maquillage léger – réalisé avec toujours autant de goût et de soin, comme la fois précédente – mettait merveilleusement en valeur ses yeux de biche et ses petites pommettes. Elle se tenait debout devant moi. Me regarda avec une expression d’attente. Je lui lançai : « - Vous avez amené le devis ? » Elle répondit, me montrant sa serviette : « - Je l’ai là. » Désignant la table d’un mouvement de tête je lui dis : « - Jetez ça là. Nous regarderons ça plus tard... Pour le moment, nous avons mieux à faire... » et je m’approchai d’elle lentement comme un fauve avançant vers sa ...
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