1. Communauté de biens (1)


    Datte: 10/05/2020, Catégories: Hétéro

    ... Guillaume lève le cadeau et c’est une petite liasse de billets qu’il compte, il tend le petit carré brillant – une capote, et comme je comprends, le vieux a déjà déposé sa chapka d’astrakan contre moi et me toise de son regard, entre mes jambes. Il enlève son manteau le pose sur une chaise à ma droite, en prend une, deux, et revient s’encadrer entre mes cuisses. Il a l’air affairé, malgré ma peur de le lâcher du regard, je me tourne vers Guillaume, qui me regarde, et tend ses maigres billets dans ma direction en me souriant, comme si on avait fait un bon coup. Je me retourne effrayée sur l’autre quand il m’attrape la cheville, la prend fermement et la pose sur le dossier d’une des chaises, puis fait pareil avec l’autre, et reprend sa position. Ca me soulage. Je ne suis pas moins effrayée pour autant, le zip de sa fermeture éclair et il plante son regard noir dans le mien, ses yeux sont deux billes noires fiévreuses dans un visage creusé au front blanc dégarni. Je suis fasciné, cherche dans ses petites billes volubiles qui me transpercent, et je sens son sexe, dur, qui se fraie son chemin entre mes lèvres, me pénètre. C’est affreux, mais j’attendais tant çà, depuis si longtemps, que je gémis et le bénis quand il s’enfonce en moi. Ses billes s’évanouissent, son serpent qui glisse lentement dans ma chatte me rend folle, que je ne peux plus me retenir. Je crois que je lui ai demandé de me toucher les seins, la table bougeait sur ses pieds tellement je me débattais. Je suis très ...
    ... vite venue. Plus vite que lui. Il a continué à me limer, de plus en plus vite, il avait pris mes cuisses sous ses bras, une chaise avait valdingué, j’ai joui encore avec lui. Il est resté en moi quelques instants, je suis revenue à moi, j’a ouvert les yeux, il était immobile, paupières closes, et quand il les a ouvertes, il m’a vue, et il s’est retiré brutalement de moi, il a lâché mes cuisses qui sont tombées lourdement, çà m’a fait mal, il a remballé son affaire, il a posé la capote dégoulinante sur la table et ramassé sa coiffe tombée à terre, son manteau sur la chaise, et il est reparti en se coiffant. Guillaume arriva tout de suite derrière lui et attrapa la capote du bout des doigts. Il pouvait être fier de moi, même si j’avais peur qu’il me punisse d’avoir joui. Il n’a même pas prêté attention à moi. Déjà il était reparti, jeter la capote dans la corbeille à papier, et accueillir un nouvel homme qui se présentait, je n’avais pas entendu sonner. Et puis le cirque recommença, avec lui puis avec d’autres, je ne sais pas combien, j’ai perdu mes esprits plus d’une fois. Ils n’ont pris que mon sexe, aucun ne m’a même touché les seins. Ou alors, je ne m’en rappelle plus. La poche de la chemise de Guillaume était gonflée de billets lorsqu’il m’a détachée. J’avais mal partout, la nuit tombait, Thibault n’allait pas tarder. akvauumx J’ai vidé la corbeille dans un sac plastique que j’ai noué et jeté au container et je suis allée me laver de toute cette saleté. Michel n’était plus ...
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