1. Les toilettes du batiment de mathématiques


    Datte: 10/05/2020, Catégories: hh, jeunes, inconnu, école, toilettes, collection, volupté, intermast, Oral préservati, hdanus, hsodo,

    Moi : J’avais envie. J’avais envie de sexe et de plaisir. À mon arrivée à la Fac, j’avais remarqué que les murs des toilettes du bâtiment de mathématiques étaient couverts de graffitis, dont beaucoup étaient des petites annonces et des dessins homos. À chaque fois que j’allais me soulager, je lisais les propositions de mes congénères et admiraient le talent très suggestif des dessinateurs gays dissimulés parmi les étudiants. Je remarquai aussi des tâches qui étaient manifestement du sperme sur les murs. Les annonces et leurs réponses formaient des histoires dont je bouchais les trous et dont j’imaginais la suite, seul dans le lit de ma petite piaule d’étudiant. Néanmoins, ces relations imaginaires par procuration ne me satisfaisaient plus et il me fallait maintenant vivre par moi-même une aventure. Un lundi soir de début janvier 1986, je me lançai et je cherchai fébrilement une annonce qui pouvait me convenir afin de faire une rencontre. J’écartai les annonces visiblement obsolètes, celles de partouze, les relations uro ou sado-maso… Il devait s’en passer de belles ici, le soir. Je fus attiré par une annonce : « moi JH actif /passif, donne rendez-vous tous les mardi soir dans cette cabine à 19h30 pour jeune mec ». Pas de date. Je serais là demain pour voir si quelqu’un se présenterait et peut-être que je pourrais satisfaire mes envies de plus en plus pressantes. Lui : Cela faisait deux ans que j’étais à la Fac et pour baiser, j’ai tout de suite employé les petites annonces ...
    ... dans les toilettes. On oubliait qui on était, on prenait du plaisir, on ne s’engageait pas, on ne se connaissait pas. Cela m’allait très bien. Certes ce n’était pas très confortable et il y avait le risque d’être pris mais cela pimentait ces relations furtives. La plupart du temps, je rencontrai des étudiants d’une vingtaine d’années mais il m’arrivait de baiser avec des hommes un peu plus âgés quand l’envie me prenait. Ensuite, quand nous nous rencontrions au hasard des cours, nous faisions comme si nous nous connaissions pas. Afin d’être sûr de faire une rencontre, je donnais rendez-vous dans plusieurs bâtiments à des jours différents, toujours une heure avant la fermeture, histoire d’être tranquille. Les semaines de grande frénésie, j’étais « occupé » tous les soirs. Ce mardi, c’était le tour du bâtiment de mathématiques. Moi : j’arrivais à 19h25. Je tentai de me donner une contenance au cas où quelqu’un viendrait, en allant successivement des lavabos aux urinoirs et des urinoirs à la cabine où se trouvait l’annonce. Le temps s’écoulait trop lentement à mon goût. Mon appréhension augmentait et parfois j’eus la tentation de fuir ce lieu, un peu nauséabond. Qu’est-ce qui m’avait pris ? N’était-ce pas dangereux ? Allais-je rencontrer un satyre ou un homme laid, vieux et gros ? Après m’être lavé les mains pour la cinquième fois, je regardai une fois de plus ma montre : 19 h 35. Quand la porte s’ouvrit. Un jeune homme entra rapidement, le souffle un peu court. Il était de taille ...
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