1. La révélation


    Datte: 17/05/2020, Catégories: fh, ffh, couplus, extracon, Collègues / Travail vengeance, pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, exercice,

    ... copieusement injuriés, je m’enfuis dans le couloir et saute dans ma voiture. Je suis tellement énervée que je n’arrive pas à la faire démarrer. Je sursaute car on ouvre ma portière. C’est Laurent. — Attendez, ne partez pas comme cela. Vous êtes trop sur les nerfs et vous allez avoir un accident. Laissez-moi conduire. On va passer chez moi pour que vous repreniez vos esprits et vous rentrerez ensuite.— Oui, mais mon fils ?— Justement, pensez à votre enfant. Un accident est vite arrivé. D’ailleurs, vous l’avez confié à quelqu’un. Il a raison. Je me laisse conduire ; d’ailleurs, il habite juste en bordure du campus. Arrivée dans son salon, je m’affale dans un fauteuil. L’homme fait de même, puis sans rien dire se lève pour ouvrir la porte d’un bar. — J’ai besoin d’un remontant. Vous voulez quelque chose ?— Comme vous.— Je prends de l’alcool de poire ; ce n’est pas trop fort pour vous ?— Non, non. Et il nous sert deux rasades généreuses. Mais je ne fais pas vraiment attention, entièrement plongée dans mes pensées. Je ne sais que dire. — Le salaud… Le salaud ! Vous aviez raison. Et cela dure depuis longtemps ?— Je pense depuis début juillet. C’est à partir de ce moment que Nadine s’est mise à rentrer plus tard au moins un soir par semaine.— Moi, je n’ai rien vu venir. Il faut dire que j’étais à la campagne avec notre fils. À la rentrée, il a prétexté un nouveau thésard qui avait besoin d’un coup de main. Le salaud ! Le salaud ! Jamais je ne lui pardonnerai. Et vous ?— Je ne ...
    ... sais pas. Peut-être n’est-ce qu’un moment de faiblesse ?— Un moment de faiblesse qui dure depuis quatre mois ?— Vous avez raison. Ils se sont foutus de nous. On ne peut pas passer l’éponge si facilement. Un silence s’installe. Chacun rumine ses pensées. La poire me réchauffe. Je me sens moins stressée. Lui a déjà fini son verre. Il se ressert puis, se rendant compte qu’il ne m’a rien proposé : — Excusez-moi. Après tout, nous sommes dans le même bateau. Et sans me demander mon avis, il rallonge la dose. Je sirote à petites gorgées le breuvage. Je bois rarement, mais à ce moment l’alcool me semble la seule planche de salut. — Je suis sûre que Jean-Marc est déjà sur la route pour rentrer. Il va se demander où je suis passée.— Cela va lui faire les pieds. Mais reconnaissez que c’est une bien petite punition.— Oh, je vais lui en faire voir de toutes les couleurs. Le salaud !— Vous trouvez que cela compense quatre mois de coucheries avec ma femme ?— Non, bien sûr. Mais quoi faire ? Je ne vais pas divorcer, tout de même. Je l’aime ! dis-je en éclatant en sanglots.— Moi, j’ai bien une idée qui les punirait tous les deux… annonce Laurent Il approche son fauteuil pour se placer juste en face de moi. Il prend mes mains dans les siennes. Je le regarde, interrogative. — De cette façon, ils seraient pris à leur propre piège et ne pourraient rien dire. La vengeance parfaite. J’attends toujours. Il s’avance et continue en me parlant dans le creux de l’oreille. — Oui, parfaite. Vous et moi. ...
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