La révélation
Datte: 17/05/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
couplus,
extracon,
Collègues / Travail
vengeance,
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
exercice,
... Pense à ma proposition. Réfléchis. Je suis certain que c’est le mieux pour nous deux. Le soir, Jean-Marc est rentré de bonne heure. Ni lui ni moi n’avons abordé le sujet, nous consacrant entièrement à notre enfant. Mais dès le dernier bisou, le dernier câlin, il me rejoint dans la cuisine. — Tu n’as rien à me dire ? me demande-t-il, pas vraiment souriant.— Moi ? Rien. Pas plus que toi !— Comment ! Et cette nuit, avec le mari de Nadine ?— Eh bien quoi, tu as bien vu. Non ? Tu étais bien là ? Que veux-tu que je te dise de plus ?— Mais… que tu reconnaisses ce que tu as fait ! Cela te paraît normal, que je te découvre en train de baiser avec un autre, totalement ivre ? On aurait dit une… Tu t’es comportée en… Oui, une sale… Le salaud ! Il va me reprocher mon comportement pour faire oublier sa faute. Un homme a le droit de tromper, pas une femme. Je rugis : — Mais ne te gêne pas, dis-le ! Tu as peur des mots, maintenant ? Quand c’est ta salope de maîtresse qui te demande de l’enculer profond, Monsieur n’est pas choqué ! Mais je vais les prononcer à ta place. Écoute bien. C’est bien ce que tu penses ? Traînée, putain, pute, salope, garce, et quoi encore ? Oui : catin, fille du ruisseau, suceuse de bites ! Il est scotché devant cette colère et surtout cette vulgarité. Je continue. — Si tu veux, je peux continuer en Italien. J’en connais d’autres. Donc, c’est de cela qu’il faut que je m’accuse et que je demande pardon ? C’est l’opinion que tu as de moi ? Peut-être qu’il faut que je ...
... rampe à tes pieds pour implorer ton pardon… Mais le mien de pardon, tu y penses ? Parce que c’est normal que Monsieur s’envoie en l’air avec sa collègue. Et que si sa femme le découvre en pleine action, elle doit rentrer et attendre son Seigneur et maître. Il ne dit toujours rien. Je suis lancée ; je continue. — Mais on n’est plus au moyen-âge et je vais te dire : je ne regrette pas du tout avec Laurent. Mieux, je regrette que tu sois arrivé trop tôt. Je n’ai pas pu finir ce que je voulais. Ma vengeance n’est pas complète. Je voulais te rendre l’exacte monnaie de ta pièce et me faire prendre, comme ta putain, par-derrière. Et, lui jetant mon torchon au visage, je quitte la cuisine en disant : — Méfie-toi, il ne faut pas me pousser. Je peux très bien reprendre là ou j’ai laissé. Et je m’enferme dans la chambre. Il vient parlementer derrière la porte, s’excuse, essaie de m’attendrir, mais je résiste. Je suis trop en colère. Lorsque je ressors, ma décision est prise : il va coucher dans la chambre d’amis. Il accepte, sentant que je ne céderai pas. Les jours qui suivent, nous faisons chambre à part ; mais vis-à-vis de notre fils et des amis que nous croisons, nous sauvegardons les apparences. Jean-Marc fait de réels efforts : il rentre de bonne heure, s’occupe des courses, enfin, tout pour tenir la distance, pensant certainement que le temps joue en sa faveur et qu’un jour je pardonnerai. Chaque jour, ma colère augmente et je me rends finalement compte que Laurent avait raison. ...