1. Qui domine ?


    Datte: 21/05/2020, Catégories: fh, jeunes, profélève, Collègues / Travail école, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral sm,

    Qui domine ? Lui Elle était en face de moi. Son décolleté s’offrait à moi, me présentant ses deux seins gonflés par le désir, parfaitement lisses et ronds, que j’imaginais avides de violentes caresses. Sa bouche tendre, délicieuse et pulpeuse était imperceptiblement humectée d’une fine couche de salive qui symbolisait un ailleurs paradisiaque de volupté. Je ne pouvais plus résister, son corps légèrement courbé semblait crier : « prends-moi sauvagement ! ». Il fallait que je succombe… Une voix lointaine me rappela à l’ordre : « Monsieur, pensez-vous que la naissance du néo-romantisme est dû au seul facteur culturel? ». Je repris mes esprits au milieu d’une classe d’élèves plutôt endormis : difficile d’assouvir ses désirs dans une salle de cours, même s’il est question du néo-romantisme ! Assistant à l’université, je donne des cours d’histoire. Ce statut d’autorité suscite des envies qui ne sont pas toujours intellectuelles. Autant le dire franchement, le pouvoir érotise, surtout devant de jeunes étudiantes qui sont plutôt habituées à fréquenter des amphithéâtres où les professeurs qui dispensent les cours sont plus proches de la retraite que de la force de l’âge. Alors forcément la tentation existe d’user et d’abuser de la relation d’autorité pour faire naître des relations d’un tout autre genre. D’un naturel plutôt timide, je ne peux pourtant me résoudre franchement à faire le pas. Reste que, célibataire ou en couple il est difficile de résister aux charmes subtils et un brin ...
    ... provocants de toutes ces jeunes étudiantes. Affichant des sourires charmeurs et de plongeants décolletés, leur chair presqu’encore juvénile semble être une injure au temps qui passe. Leurs parfums printaniers embaument la salle et évoquent la légèreté et l’insouciance de nymphes inconscientes de leur propre charme. « Oui, effectivement, le néo-romantisme est un courant syncrétique empruntant diverses sources de… » Mais qu’est-ce que je raconte ? Je dis n’importe quoi et ils me regardent tous avec un air dubitatif. Forcément, au premier rang, elle continue de me décocher des sourires ravageurs, un brin coquins, tout en réajustant son cache cœur donnant ainsi une molle impulsion à sa poitrine bien ferme. Son visage est radieux et son regard foudroie mon cœur qui, à cet instant précis, se situe bien plus bas que le deuxième bouton de ma chemise. « Nous verrons tout ceci la semaine prochaine ». Phrase magique qui permet de vider la salle en un clin d’œil. Comme chaque semaine, elle range ses affaires avec une lenteur érotique, comme si classer quelques feuilles constituait les préliminaires d’un plaisir encore inédit. Et comme chaque semaine, elle vient me poser une question que je n’écoute même pas tant elle se tortille comme si un feu torride la dévorait de l’intérieur. Elle parle lentement, sa bouche reste longuement entrouverte semblant formuler des propositions vraiment (ré)jouissantes. Qu’il serait agréable de sentir le contact de ses lèvres rouges, pulpeuses et soyeuses ! ...
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