1. Banane-Mangue ou Abricot-Framboise


    Datte: 24/05/2020, Catégories: ff, fbi, inconnu, train, noculotte, Oral nopéné, fdanus, uro,

    I Samedi 22h10, je suis assise à ma place, Corail 4233, wagon 5, place 63, côté fenêtre, dans un compartiment, comme écrit sur ce mystérieux billet de train que j’ai reçu cette semaine. Je l’ai trouvé devant ma porte, lundi soir, dans une enveloppe rouge avec marquée dessus: « Es-tu prête à te laisser guider par l’inconnu ? Si oui, ouvre cette enveloppe, sinon mets cette enveloppe devant la porte de ta voisine ». La curiosité fut plus forte, je pris l’enveloppe. Assise sur mon lit, je l’ai décachetée, un billet de train s’y trouvait, avec un petit mot : « Si tu prends ce train, tu ne sais pas ce qui t’attend, si tu ne veux rien, rien ne se passera, si tu veux tout, tout arrivera… Bon voyage. » Et me voilà dans ce train, je ne sais pas ce qui va se passer et cela m’amuse. Je suis impatiente de voir le train partir. Enfin, c’est le départ ! Je regarde mes trois voisins, histoire de croiser un regard complice, mais rien. L’auteur de cette missive a tous les avantages. Il sait comment je suis habillée. J’ai trouvé une autre enveloppe vendredi, me demandant de porter une jupe courte noire, des bas, des bottes montantes à talons hauts, un haut moulant rouge, une veste noire et de ne pas porter de sous-vêtements. J’ai l’impression que tout le monde me regarde, que tout le monde voit que je ne porte pas de soutien-gorge. Mon vis-à-vis a plus les yeux rivés sur ma poitrine que sur mon visage. Cela m’agace et, en même temps, cela n’est pas déplaisant : mes tétons pointent. Plus le ...
    ... regard s’accentue, plus mes seins durcissent, c’est un cercle vicieux, je commence à avoir très chaud. Je suis obligée de me lever et d’enlever ma veste. Ce n’est plus un regard, mais trois qui me caressent. Je me dis qu’ils le font exprès ou que c’est un des nombreux jeux auxquels je vais devoir me soumettre. Je vais pour mettre ma veste au-dessus des sièges et je trouve un paquet à mon attention. Or, il n’y était pas tout à l’heure. Un, deux ou trois de mes voisins seraient-ils complices ? Le contrôleur passe, je n’ai pas le temps d’y réfléchir et d’ouvrir ce paquet. — Mademoiselle, votre billet n’est pas valide. Je ne comprends rien à ses explications, trop curieuse de savoir ce qu’il y a dans ce paquet. Je suis obligée de le suivre pour régulariser mon billet. Nous traversons tout le train, je suis ailleurs. J’essaie de deviner ce qui se trouve dans le paquet. Cela fait du bruit quand je l’agite. Nous arrivons dans le local des contrôleurs, il me dit de m’asseoir et ferme la porte. Il me sourit d’un air taquin et dit : — Je veux bien ne pas vous verbaliser, si je vous introduis ce qui se trouve dans le paquet. Je tombe des nues, suis-je dans une conspiration? Tout le monde est-il au courant, sauf moi, de ce qui va se passer ? Je vais enfin savoir ce qui se cache sous le papier kraft. Je déchire le papier un peu fébrilement et me retrouve avec des boules de geisha dans les mains. Un mot les accompagne : « Si tu as toujours envie de jouer, laisse-lui le soin de t’occuper de toi ...
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