1. Toucher le fond


    Datte: 29/05/2020, Catégories: fhh, inconnu, voiture, Oral préservati, fsodo, mélo, occasion, bourge,

    ... chose, ça ira mieux. Il m’entraîne dehors, dans la grande cafétéria à cent mètres. Nous échouons devant une table qui sent la javel où on nous sert un plat du jour. Est-ce la solidarité des galériens, nous en sommes rapidement à nous confier nos vies de misère. Lui ses 10 heures par jour, 6 jours sur 7, derrière son volant, ses nuits solitaires dans sa cabine, son gosse qu’il ne voit pas grandir, sa femme qui le tolère sur le divan le dimanche et qui a trouvé de quoi combler ses absences. Moi, mes petits boulots, mes fins de mois qui commencent le 15, ma dépression, ma fatigue… Il commande deux whiskies puis deux autres. La rencontre de deux loosers ça se fête. — Vous avez déjà visité un camion ? Tu crois que je ne te vois pas venir ? Mais tu es gentil, tu as réglé la note alors… — Non jamais. Il me mène à son camion et me fait monter côté passager. Il m’aide à grimper. Même pas un geste déplacé. Même pas une caresse furtive. Un bon point. Il fait le tour, grimpe derrière son volant. Il semble fier de son royaume. Tout est bien propre, bien rangé. Une photo de son fils trône au milieu du tableau de bord. Un blondinet souriant qui doit avoir l’âge du mien. Il surprend mon regard. — Mon fils, confirme-t-il. Vous avez des enfants ?— Oui, non, m’embrouillé-je, ce n’est pas le sujet.— C’est quoi le sujet ? Une impulsion, les whiskies, la lassitude… Je plonge dans l’enfer : — Tu veux que je te suce ?— J’ai pas d’argent.— Cadeau ! Il recule son siège et ouvre sa braguette. Je ...
    ... l’aide à sortir un sexe mou. Je me vautre sur le siège, la tête près du volant, près de sa bite. Je la mets dans ma bouche. Je ferme les yeux et je commence à le sucer. La dernière fois que j’ai fait cela, c’était au soleil dans mon jardin avec mon jardinier. C’était il y a… un siècle. Le sexe grossit dans ma bouche, son propriétaire respire fort. Je suce, la mâchoire crispée. Soudain la portière passager s’ouvre. Je ne bouge même pas. La fatalité. Une voix : — Salut Marcel, j’ai vu ton cami… La voix s’arrête net. Vu la hauteur du siège il doit avoir le visage à hauteur de mes fesses. Le gars déglutit. Je continue à pomper. Je veux aller au bout de l’ignominie. — Ferme la porte, bon dieu ! Marcel est inquiet. Il a peur. Il a peut-être encore un honneur, une dignité, lui… L’autre ne comprend pas, il grimpe sur le siège et ferme la porte, coincé entre mon derrière et la portière. — Je peux aussi ? C’est combien ? Lui aussi me prend pour une pute ! Décidément je relâche la queue de Marcel et me redresse. — C’est cent euros. Boire le calice jusqu’à la lie. — Cent euros pour quoi ?— Tu verras. Il sort un portefeuille usé de sa poche arrière, en tire deux billets de cinquante, hésite puis me les tend. Je n’ai même pas de sac à main, il est resté dans ma voiture. C’est de l’amateurisme ma fille… Je mets les billets dans la poche intérieure de mon manteau. Puis, en me tortillant, je fais glisser ma culotte jusqu’à mes chevilles, la récupère et la mets également dans ma poche de manteau. — ...
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