1. Le petit facteur


    Datte: 04/06/2020, Catégories: fh, fplusag, volupté, Oral 69, pénétratio, ecriv_f,

    Je ne pensais pas qu’à mon âge, j’allais rencontrer un homme qui aurait envie de me faire l’amour. À cinquante-sept ans, je ne suis plus une beauté fatale et je ne suis pas de celles qui passent des journées à entretenir leur corps ou même à essayer de tricher avec l’âge. Veuve depuis cinq ans, à l’abri du besoin, j’ai pris ma retraite dans un petit village où je passe mon temps entre mon jardin, la lecture, la mer, les amis et les promenades. C’est justement au cours de l’une d’entre elles, qu’il m’est arrivé une petite aventure qui a la particularité… de durer ! En cet après-midi de mars ensoleillé, je me baladais le long du ruisseau qui mène vers le lac. C’est là que je rencontrai Marc, le facteur du village, en train de pêcher la truite. C’était un garçon d’une trentaine d’années, célibataire, toujours gentil et amoureux de la nature. Il était chasseur, pêcheur, un peu braconnier, chercheur de champignons. Il avait dans le coin une clientèle particulière, dont je faisais partie. Après son travail, il était toujours dehors, quel que soit le temps. — Bonjour, Max !— Oh, bonjour Madame Julie !— Alors, ça mord ce matin ? J’aurais bien mangé une truite, ce soir !— Je n’ai encore rien pris, mais si j’en attrape, je vous en porte !— Chiche ! Je repris mon chemin et finis ma sortie. Vers dix-neuf heures, alors que je regardais la télé dans le salon, le carillon de l’entrée résonna. Je trouvai Marc avec une poche plastique. — Je vous ai apporté quelques truites ! Vous les voulez ...
    ... ?— Je n’y pensais même plus, c’est gentil ! Entre donc, je vais te régler ! Combien te dois-je ?— Vingt euros, Madame.— Tu boiras bien l’apéro ? Allez, tu vas t’asseoir au salon ? Enlève donc ton blouson, tu as bien une minute ! J’arrive ! Je partis chercher son argent et l’apéritif. Je le rejoignis au salon, lui payai ses trois truites, lui servis son verre de Porto (je connaissais ses habitudes) et m’assis en face de lui sur un des deux canapés qui se faisaient face. Nous nous mîmes à parler de choses et d’autres, il était au courant de tout ce qui se passait au village et aimait les cancans. Je me rendis compte, soudain, que son regard était fixé au niveau de mes genoux. Je n’avais pas fait attention et ma jupe était un peu remontée sur mes cuisses, mais bon, pas quand même suffisamment pour émouvoir ce jeune homme ? Pourtant, il jetait souvent des coups d’œil dans cette direction. Je ne sais pas à cause de quelle pulsion, que je n’avais encore jamais ressentie — et que je ne pouvais contrôler —, je me dis que ce serait marrant de se prendre au jeu. Aussitôt, je croisai les jambes avec un air innocent, laissant la jupe remonter largement, jusqu’à ce qu’il puisse entrevoir la partie la plus sombre de mes collants gris. Le piège fonctionnait à merveille, il poursuivait la conversation, mais je le vis rougir et il lançait des regards de plus en plus fréquents vers le spectacle ma foi pas encore trop excitant que je lui offrais. Comprenant qu’il ne lui en fallait pas beaucoup ...
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