1. La faculté des désirs (1)


    Datte: 11/06/2020, Catégories: Hétéro

    Antoine est un jeune garçon de 20 ans, en première année de Lettres Modernes. Il a repris les cours depuis 1 mois, et découvre une nouvelle promotion. Parmi les nouveaux étudiants, répartis en plusieurs groupes de quinze, une se démarque à ses yeux : Marjolaine. Elle était dans son groupe. Une fille d’à peu près son âge, mystérieuse, envoûtante… ______ * Vendredi matin, tôt. Studio d’Antoine. * Antoine avait un sommeil agité. Seul dans son lit, nu sous les draps, il gesticulait en marmonnant. Il faisait un rêve torride… Sous les draps, une bosse saillait. Son esprit, embrumé par un voile suave, imaginait les formes d’unejeune femme. Des brides passaient comme des images qui se succédaient. Il voyait ses fesses rondes, et fermes. Il sentait sa main les caresser, goûtant à leur douceur. Puis ses cuisses, à demi-serrées l’une contre l’autre, dévoilant le sexe féminin parfaitement épilé, qu’on devinait humide. Il sentait comme un goût de sueur. Il voyait sa bouche effleurer le bout de ses seins, ses généreux monts de vénus rebondis sur sa poitrine ferme, dont les tétons pointaient doucement. Sa main les caressait nerveusement, appuyait, malaxait. Ses lèvres enserraient ses tétons durs, sa langue les enlaçait avecsalive. Il se sentait suer. Il la sentait frémir. Il entendit sa voix jaillir de la pénombre pourpre de son rêve, ses gémissements percer l’opacité du silence. Il se voyait en elle, son corps enfermant le sien dans ses bras, son sexe scellant leur union bestiale, allant ...
    ... et venant en le sien. Elle criait, et sa voix résonnait comme un énième spasme de plaisir. Il aperçut son visage, dévoilé entre ses longs cheveux sombres, tombant sur ses épaules comme une chute soyeuse, caressant les traits délicats de son faciès d’ange. C’était Marjolaine. Antoine sursauta. Il se réveilla d’un bond. Son connard de voisin venait declaquer sa porte. Le cœur du blondinet battait la chamade, et son corps en sueur se rallongea aussitôt. Il voulut spontanément se rendormir, regagner ce rêve qui l’agitait, mais il se souvint. *Merde !* 8h, c’était l’heure à laquelle son voisin disait partir tous les jours. Mais 8h, c’était aussi l’heure à laquelle Antoine devait être en cours… Il se leva précipitamment, sa gaule l’empêchant de marcher droit dans un premier temps. Il ne prit pas le temps de prendre une douche, enfila ses vêtements et s’enfila un verre de jus d’orange en quatrième vitesse. Il détestait être en retard. Il sauta dans la cage d’escalier et courut sans s’arrêter jusqu’à l’université. * A l’Université. * Il parvint enfin à sa salle de cours, s’arrêtant juste un instant devant la porte close pour prendre une grande inspiration et tenter de se remettre de sa course. Il entra assez rapidement, bafouillant quelque excuse au professeur qui ne prit même pas la peine de s’interrompre pour lui. Il s’assit au deuxième rang, dernière chaise afin de ne déranger personne. Et parce que le hasard fait bien les choses, c’était précisément la place à côté de Marjolaine. ...
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