1. La faculté des désirs (1)


    Datte: 11/06/2020, Catégories: Hétéro

    ... Il la salua avec un grand sourire, et elle lui en rendit un léger. Elle n’était pas du genre très bavarde, et semblait même assez mystérieuse. Pourtant, Antoine avait tout le temps cette impression qu’elle l’aimait bien, car dans ses yeux brillait quelque chose de sincère quand elle lui souriait. Son plaisir de la retrouver fut vite gâché par la voix grave et agaçante du professeur qui leur annonçait qu’ils allaient aujourd’hui travailler sur un texte polycopié. Qu’il avait distribué la dernière fois. Mais évidemment, Antoine se rendit vite compte qu’il l’avait oublié chez lui. Marjolaine, qui s’aperçut de la détresse de son camarade, lui proposa de sa voix douce de suivre avec elle. Il hocha la tête, et elle plaça le texte face à eux. Mais pour bien distinguer ce qui était écrit, il fallut à Antoine un sacré effort de concentration, car les mots étaient serrés et la police de caractère très petite. Il s’approcha alors de Marjolaine, vers qui la feuille était la plus proche, en s’accoudant tout près de son bras. Il était un peu plus grand qu’elle, et son champ de vision occupait du même coup et la feuille, et le décolleté de Marjolaine. Il fit d’abord le choix de ne pas y prêter attention. Il le voyait, mais ne le regardait pas. Il savait juste que, si proches qu’ils étaient, il n’avait qu’à détourner légèrement les yeux pour les voir. Mais il s’en empêcha, il ne faudrait surtout pas qu’elle remarque son regard. Elle, elle avait l’air apaisée, tranquille. Elle lisait le ...
    ... texte à son rythme, ses yeux suivant l’enchaînement des lignes ; ses yeux entourés de ce maquillage sombre qu’elle appréciait tant, et qui les allongeait en leur donnant un air malicieux. Involontaire ? Il entendait son souffle léger et paisible. Mais ses seins… Elle avait des seins magnifiques. Il le savait, pour y avoir jeté un œil de temps à autre dans les couloirs, sans forcément faire exprès. Ça devait être un bonnet D, au moins, et ses pulls à col roulé laissaient souvent deviner leur forme et leur fermeté. C’était vraiment une fille au physique sublime. Mais pour le coup, il faisait assez chaud dans la salle. Alors elle portait un haut à col en V, assez ample, laissant voir le haut de ses seins, leur rondeur parfaite… Il hasarda quelques coups d’œil. Il ne pouvait s’en empêcher. Et naturellement, il commença à en ressentir l’effet. Il gesticula un peu sur sa chaise, respirait un peu plus fort. Il ne parvenait pas à se concentrer sur le texte. Impossible. Marjolaine, sans détourner son regard du texte, chercha sur sa chaise une position plus confortable. Puis, elle allongea ses coudes en avant, laissant sa tête reposer sur ses poignets. Comme elle s’était avancée, la vue sur ses seins étaient plongeante. Antoine rougissait. Les cheveux de la belle jeune femme étaient tombés dans son mouvement sur sa poitrine bombée, et soulignaient davantage ses formes généreuses. Antoine se mit àbander. Parce que ça le gênait, il croisa les jambes et tâcha de rabattre son t-shirt vers son ...