La faculté des désirs (1)
Datte: 11/06/2020,
Catégories:
Hétéro
... entre-jambe. Ça cachait la bosse. Alors, du coin de l’œil, il devina Marjolaine sourire. Il ne comprit pas pourquoi tout de suite. Peut-être y avait-il quelque chose de drôle dans le texte ? Le fait est qu’elle se redressa, et ramena ses coudes l’un contre l’autre, glissant sur la table, ce qui eut pour effet d’enserrer sa poitrine entre ses avant-bras. Enserrer si fort qu’elle était comme gonflée. Et avec les seins de Marjolaine, le sexe d’Antoine gonfla aussi. Elle souriait toujours. « Le but de l’exercice est le suivant », trancha le professeur, « je veux que vous vous mettiez par groupe de trois et que vous travailliez sur ce texte pour la fois prochaine. Faites-m’en un compte-rendu détaillé. Aucun retard ne sera toléré. » *Génial…* Pensa Antoine, persuadé qu’il ne trouverait personne pour son trinôme. C’est alors que la voix de Marjolaine retentit à nouveau. sxlsuuj « On le fait ensemble ? » Elle s’était tournée vers lui et avait plongé son regard dans le sien, souriant franchement. Cela déstabilisa Antoine une seconde, c’est qu’il ne s’attendait pas à ça. D’habitude, Marjolaine n’était pas du genre à traîner avec des gens comme lui, et elle avait un ...
... groupe d’amis bien défini dans la promo. Pourtant, elle sembla spontanément avoir pensé à lui. Cela lui fit chaud au cœur, et répondit avec un enthousiasme modéré que oui, ça lui disait bien. En fait, il était dévoré d’excitation à l’idée de la voir en dehors des cours pour travailler ensemble, mais il s’interdisait de montrer ses sentiments. Ça faisait gamin. Dans les secondes qui suivirent, les groupes étaient déjà tous formés. Les affinités avaient parlé, et il ne restait qu’un étudiant sans groupe. Évidemment il intégra celui d’Antoine et Marjolaine. C’était Jonathan, un grand gars maigrelet et à l’air niais. Mal coiffé. Il faudrait faire avec. Marjolaine surprit une nouvelle fois Antoine à la fin du cours, quand elle l’aborda dans le couloir pour lui dire ses disponibilités. Étant donné l’ampleur du travail, il faudrait qu’ils se voient fréquemment en dehors des cours pour le mener à bien. La Bibliothèque Universitaire sembla s’imposer comme une évidence : il y avait des coins isolés où la conversation à voix basse était possible. Cela ferait l’affaire. Lejeune homme acquiesça et ils se mirent d’accord pour se rencontrer l’après-midi même. ______ A suivre...