Douce Laurence - Histoires de Sexe

Douce Laurence

Désolé ma toute belle, mais je ne baisse pas les bras si facilement. Je te donne rendez-vous demain au boulot… Je ne pouvais pas, je ne voulais pas que ça se termine comme ça ! J’étais littéralement, complètement, que dis-je, intégralement tombé amoureux fou de cette fille. Le méga coup de foudre. Je la voulais, mon esprit la voulait, mon cœur l’appelait, mon corps la réclamait, criait sa faim ! Son parfum m’avait envoûté, l’odeur de sa peau. Je sentais encore son contact sur moi, le toucher de sa peau… NON ! IL NE PEUT EN ÊTRE AINSI ! J’étais en colère, frustré, perdu, honteux, honteux de mes sentiments, déjà esclave de cette fille ! Perdu, apeuré dans le gouffre qui devant moi s’ouvrait, créé par son absence ! Non ! Sa fuite ! ANGELIQUE !! Ce fut donc dans cet état mi-coléreux mi-abattu que je partis au travail ce lundi matin. Putain de vie ! Je pointe, pose ma veste aux vestiaires, direction le rayon. Les filles sont déjà là. Laurence me regarde bizarrement, je sais qu’elle sait. — Ben Jean-Marc, ça ne va pas ce matin ? Tu en tires une gueule !— C’est pas grave !— Eh, dis, j’y suis pour rien, moi !— Excuse, fin de week-end merdique…— Pourtant…— Pourtant quoi ?— Calme ! Je t’ai rien fait moi !— Laisse tomber, je suis pas d’humeur… La journée a vraiment été morose, chiante. Je me suis pris de tête avec des clients ! Bon, dans deux heures je plie et je rentre. Allons boire un café, mon p’tit Jean-Marc, ça nous changera les idées. — Jean-Marc ! Attends ! C’est Laurence, elle ...

... arrive derrière moi en marchant vite, pour me rattraper. — Je te paie un café et tu me racontes ? Ok ?— D’accord.— Dis Laurence, tu connais bien Angélique ?— Oui un peu et je sais que vous êtes partis ensemble samedi. Je la regarde, un peu surpris, mais pas tant que ça. — Et tu le sais comment ?— Je vous ai vus partir.— Ben ouais !— Pourtant vous aviez l’air pressés d’être seuls ?— Ben ouais !— Et tu sais dire autre chose ?— Elle est partie en laissant un mot. Soi-disant "que nous deux, c’est pas possible".— Je m’en doutais un peu.— Pourquoi ?— Elle est avec quelqu’un,…avec une fille. Si je n’étais pas déjà assis, je me serais sûrement retrouvé par terre. Une fille ! Merde ! Être en concurrence avec un autre mec, j’aurais pu me "battre" pour la récupérer. Mais contre une fille, on ne fait pas le poids ! Jamais ! Battu d’avance ! Le match est truqué monsieur l’arbitre ! — Et merde ! Laurence me regarde tendrement, pose une main, très douce, sur ma joue, se rapproche et dépose un léger baiser sur mes lèvres. — T’inquiète pas mon Jean-Marc, il y a ici d’autres personnes qui t’aiment. Elle est sortie de la salle de pause, je n’ai pas encore réagi. Des yeux se tournent vers moi, merde mais il y a plein de monde ici, des sourires s’esquissent. Un rayon de soleil vient d’illuminer ma journée. Pas si moche que ça, tous compte fait, cette journée. Bon, c’est l’heure de rentrer ! J’ouvre la porte de l’appartement et…personne. Par contre son parfum est toujours présent. Et vlan, gros ...