1. Douce Laurence


    Datte: 15/06/2020, Catégories: ffh, Collègues / Travail Oral fdanus,

    ... tête pour redescendre ensuite et sortir, exploser, dans cette bouche ! Tout flotte autour de moi, je me sens léger, vaporeux. Suis-je mort ? …La bouche se retire…Une langue me lèche, récupérant tout ce qu’il reste… Non, j’entends mon cœur battre, je suis encore vivant ! …Une bouche m’embrasse…C’est léger, humide, tendre…Une autre suit, gonflée de désir, ayant le goût de mon sperme sur les lèvres… Dormons ! …Un souffle près de mon oreille… « Adieu Jean-Marc, oublie moi ! Elle t’aime plus que moi ! Soyez heureux ! » QUOI ? Electrochoc ! Je me réveille, ou du moins ouvre les yeux, car d’un rêve il ne s’agissait pas ! Angélique est là devant moi, remettant sa robe, Laurence derrière elle, les yeux emplis d’amour, me regardant. Elle est partie et Laurence est venue se blottir contre moi. Elle m’embrasse. Je reconnais cette bouche, c’est la deuxième ! Tendrement, elle blottit sa tête sur ma poitrine. — Moi aussi je t’aime mon Jean-Marc… Une douce torpeur m’envahit et doucement, je glisse dans les bras de Morphée, bercé par la lente et tranquille respiration de Laurence. Il y a des jours comme ça où tout d’un coup notre corps nous réveille, presque en sursaut, avec cette bizarre impression qu’il y a quelque chose qui cloche, que l’on a oublié quelque chose, bref qu’il manque un chapitre dans nos cases souvenirs. Le plafond, le plafond n’est pas celui de la chambre, je le connais par cœur, non c’est vrai j’ai du m’endormir sur le canapé. Oui je me rappelle être dans le canapé, de ...
    ... ce drôle de rêve…Non ce n’était pas un rêve, pas vraiment, même si je l’ai cru au début, elles étaient bien là toutes les deux…Et puis elle est partie, elle m’a dit adieu. Mon cœur se gonfle, mais je ne suis pas vraiment triste. Bizarre que je ne sois pas vraiment triste ! Je le devrais pourtant ! Oui ! Je m’en rappelle ! L’autre est restée, elle…Elle est là sur moi, je sens son souffle sur mon torse, son bras sur mon ventre, sa main sur mon aine, une jambe entre les miennes. Elle sent bon ! Elle a l’air si paisible. Délicatement, je sors un bras de sous son corps. Sa peau est douce, fraîche. Ma main court lentement sur son dos. Doucement, lentement, tendrement, pour ne pas la réveiller, pour ne pas la faire disparaître. Pour ne pas faire disparaître cet ange, cette femme sublime…Laurence ! Oui, je me rappelle…Cette deuxième bouche, cette deuxième langue, cette voix chargée d’amour et de tendresse, ce regard si rassurant, si plein de promesses, comme pouvait en avoir ma mère les fois où, pris de panique, enfant, je me réveillais en sueur à la suite d’un cauchemar. Oui, c’est exactement ça, bienveillante et maternelle. Oh Laurence ! Toi ! Je sais pourquoi mon cœur se gonflait. Ce n’était pas de tristesse, mais d’amour. D’un amour pur, d’un amour ayant en fait toujours existé, mais que je n’avais pas vraiment vu, que je n’avais pas vraiment compris. Oh Laurence ! Doucement ma main se plaque sur son dos, au creux de cette chute de reins, que je devine plus que je ne vois. Je la ...
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