La Grotte aux Fées
Datte: 19/06/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
hplusag,
fplusag,
hagé,
fagée,
jeunes,
frousses,
copains,
forêt,
jardin,
parking,
voiture,
vengeance,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
humour,
policier,
aventure,
... rien – il dispose de plus d’un solide embonpoint. Et si le frangin, même lorsqu’il était d’active, vous regardait toujours avec une certaine bienveillance, lui ne vous voit pas. Non, pour lui, vous êtes absolument transparent. Mais tout cela est-il vraiment important ? De toute façon, mon taf se limite pour le moment à véhiculer monsieur au volant de sa toute nouvelle Mercedes arrivée le matin même en provenance directe de l’usine de Stuttgart. Mais, en début d’après-midi, commence une autre cavalcade puisque, vers quatorze heures, j’emmène la belle-sœur de notre homme en ville… Elle se prénomme Isaure, semble avoir une quarantaine d’années – mais il est bien connu que le pognon conserve encore bien mieux que le formol – et, en un mot comme en cent, est l’archétype de la bourgeoise un peu pincée. Et là, quasiment tous les jours et après de longues heures passées dans les boutiques, je me retrouve à trimbaler quasiment un demi-mètre cube de robes, de chapeaux, de machins, de trucs, de choses… Mais que peut-elle bien faire de tout cela, et où le stocke-t-elle ? Bon, d’accord, en vérité, je m’en tape. Nous sommes jeudi, jour où madame a ses habitudes dans un certain grand magasin. Oh, mais que voilà une autre charmante femme du monde… C’est curieux, d’ailleurs, cette ressemblance qu’elle a avec Charlotte, l’une de mes deux essoreuses de braguette du service militaire. Elle passe devant moi, fait mine de ne m’avoir jamais vu, avant de se précipiter sur le même bout de chiffon ...
... hors de prix qu’Isaure était elle-même en train d’examiner. — Oh, pardon… Je vous prie de bien vouloir m’excuser… Je me suis trompée… Par contre, cette robe vous ira à ravir… Et allons-y gaiement ! S’ensuit naturellement l’une de ces conversations délicieusement prout-prout qui font le charme des femmes du monde ou de celles qui tentent de faire croire qu’elles y appartiennent. — Mon mari est chirurgien… C’est lui qui dirige la clinique des Lilas… Ben voyons… Si cette chère Charlotte avait eu un mari, je lui aurais conseillé d’investir dans une tente à oxygène et, par précaution, de rehausser l’ensemble des portes de sa demeure en prévision de ses cornes à venir. Lorsque nous passions notre temps à nous envoyer en l’air, Véronique ne cessait de s’amuser de cette faculté qu’avait son amie de convertir au saphisme n’importe quelle nénette, quel que soit son âge et quand bien même il s’agirait de la plus réticente et la plus coincée des épouses. Mais dans le cas qui nous intéresse et à en juger par l’accueil, elle n’aura pas à forcer son talent. En fait, je jurerais qu’elle prêche une convertie. La suite est à l’avenant : salon de thé, petits biscuits, ronds de jambe, courbettes, les clés de la Bentley – celle d’un copain du colonel qui la lui a prêtée pour l’occasion – qui tombent négligemment, et c’est le plus naturellement du monde que je retrouve les deux femmes sur la banquette arrière de l’énorme voiture et la tête de notre amie fourrée entre les cuisses de la belle-sœur. ...