1. La Grotte aux Fées


    Datte: 19/06/2020, Catégories: fh, ff, fhh, hplusag, fplusag, hagé, fagée, jeunes, frousses, copains, forêt, jardin, parking, voiture, vengeance, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, humour, policier, aventure,

    ... national quant à la formation des citoyens, à l’époque, le sport universel de la bidasserie est surtout de trouver la planque. Eh oui, s’efforcer de ne rien foutre peut être une activité à plein temps ! Et moi, côté planque, je dois dire que je suis verni. Pendant que les autres crapahutent dans le froid et la boue en se faisant insulter par un vieil adjudant alcoolique – sans doute un pléonasme, en fait – moi je reste tranquillement au chaud dans ma piaule individuelle… Ma seule véritable contrainte étant de rester à la disposition de mon colonel vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour le conduire n’importe où n’importe quand. Et précisément, lorsqu’on est au volant, il est parfois difficile de ne pas entendre les discussions qui ont lieu sur la banquette arrière d’une voiture, surtout quand ces voyages ont lieu au minimum une ou deux fois par jour. C’est ainsi que j’apprends que la relation entre la ravissante Caroline et de Mansy dure depuis presque trois ans et que la belle est infirmière dans une clinique privée, d’où ses horaires assez aléatoires. Comme, pendant le même temps, mon colonel a des impératifs – du genre lever des couleurs ou réunion avec untel ou untel – et qu’il se refuse à faire attendre la belle, c’est donc plusieurs fois par semaine que je me retrouve à transformer la vénérable 505 en machine à remonter le temps. Par contre, il arrive assez régulièrement que, sur le chemin du retour, le colonel et moi nous arrêtions prendre une bière. Et là, il n’y ...
    ... a plus de supérieur qui compte, juste deux types qui discutent de tout et de rien, comme si de rien n’était… ---ooo0ooo--- Dans la vie en général et la course de côte en particulier, quel que soit votre degré de compétence et le domaine dans lequel vous l’exercez, vous arrivez toujours à rencontrer des gens infiniment plus balèzes que vous, des types capables de bidouiller un truc pour en faire un machin et l’adapter sur un bidule qui au final vous permettra d’aller recevoir le trophée du vainqueur des mains de la plus belle fille du patelin, de lui faire la bise – à la fille, pas au trophée – et parfois même de l’inviter à boire un verre – pareil, la fille, pas le trophée. Mais quelquefois, aussi, les arbres ou les talus ont la fâcheuse manie de traverser la route au moment où l’on s’y attend le moins – de préférence lorsqu’on n’est même pas en train de sortir la grosse attaque – et, comme le pognon est toujours le nerf de la guerre pour le pilote amateur, on devient très vite pote avec tous les casseurs et autres démolisseurs automobiles de la région. C’est en discutant avec l’un d’eux lors d’une permission que celui-ci me conte l’histoire d’une 505 appartenant à un industriel du coin et à laquelle il est arrivé malheur. Eh oui, si la vitesse peut se gérer, il en est autrement au sujet de l’alcool. Bref, une semaine plus tard, le mess des officiers se retrouve délesté de presque la moitié d’une palette de packs de bière, et la vénérable charrette du colonel récupère, entre ...
«12...456...33»