1. La Grotte aux Fées


    Datte: 19/06/2020, Catégories: fh, ff, fhh, hplusag, fplusag, hagé, fagée, jeunes, frousses, copains, forêt, jardin, parking, voiture, vengeance, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, humour, policier, aventure,

    ... conception de la liberté et de la sécurité. — Cela dépend de la voiture, mon colonel, et d’à quel point vous acceptez d’être secoué. Il sourit. — Pour ce qui est d’être secoué, je doute fort que cela soit pire que ce que j’ai vécu sur les pistes d’Afrique en tant que parachutiste. Pour la voiture, c’est la 505 grise, en bas. 505 GL, si je ne m’abuse. À la sortie de l’usine, ce n’était déjà pas vraiment un missile, et les bons trois tours de compteur qu’elle affiche – comme tout bon véhicule de l’armée – ne doivent certainement pas arranger les choses. — Je ne sais pas, mon colonel. À mon avis, une demi-heure, pas beaucoup plus. Il sourit, sans que je sache si c’est de satisfaction ou d’incrédulité. — Très bien. J’ai quelqu’un à chercher tout à l’heure à la gare, et votre prédécesseur ne parvenait jamais à mettre moins de quarante minutes pour s’y rendre… Si vous tenez parole, je vous prends comme chauffeur. Vous pouvez disposer. ---ooo0ooo--- Il est très exactement quatorze heures trente lorsque nous pénétrons dans la cour de la gare. Mon colonel ronronne de satisfaction, un peu comme la vénérable 505, qui n’a sans doute jamais roulé aussi vite. Pourtant, sans vouloir me la péter, quand tu ne connais pas davantage la route que la bagnole et que tu ne sais pas quel est l’état d’esprit de ton passager, tu en gardes sous le pied. — Très bien, soldat, vous avez effectivement un sacré coup de volant.— Merci, mon colonel.— Par contre, si vous voulez rester à mon service, la ...
    ... confidentialité sera la règle.— Cela va sans dire, mon colonel.— Très bien. Dans ce cas, attendez-moi ici et, euh… vous êtes censé m’ouvrir la porte. Une poignée de minutes plus tard, un bouquet de fleurs à la main et tirant une valise à roulettes, notre homme revient au bras d’une jeune femme blonde, ravissante dans sa courte robe à pois. — Je vous présente Caroline, soldat. Et n’oubliez pas, je compte sur votre discrétion. Il me tape sur l’épaule, tout sourire. — Et pour le retour, rien ne presse… Vous pouvez rouler doucement. Quand un homme de quasiment cinquante ans se pointe avec une nana qui n’en a même pas la moitié, le premier réflexe est d’en déduire qu’il s’agit probablement de sa fille. Mais, de la façon dont ils se dévorent mutuellement des yeux tout en se tenant la main, le doute n’est pas permis : en fait de fille, cette nénette ne peut être que sa maîtresse. Rentrée à la caserne par l’un des hangars du matériel, l’entrée principale est trop peu discrète. La demoiselle descend ; de Mansy me pose de nouveau la main sur l’épaule. — N’oubliez pas, soldat, je compte sur votre discrétion. Si un seul ragot parvient jusqu’à mes oreilles, vous retournez avec les autres appelés et, croyez-moi, je sais m’y prendre pour que les onze mois qui vous séparent de la quille vous paraissent vraiment très, très longs. C’est entendu ?— Message reçu, mon colonel. Je saurai à quoi m’en tenir. ---ooo0ooo--- Même si, aujourd’hui, il est de bon ton de prêter des vertus insoupçonnées au service ...
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