Une erreur de la nature. Deuxième partie.
Datte: 04/10/2017,
Catégories:
fh,
couple,
Oral
pénétratio,
aventure,
sf,
fantastiqu,
merveilleu,
fantastiq,
amourpass,
Résumé : Tracy est une jeune femme très athlétique dont le narrateur est très vite tombé amoureux. Malheureusement, ils se sont vite rendu compte que leur relation était compliquée, dans la mesure où elle a la fâcheuse manie de vouloir le tuer à chaque fois qu’ils font l’amour, bien que leurs sentiments soient réciproques. Elle a fini par lui révéler son incroyable secret, mais aussi le mal qui semble emporter tous ceux qui sont comme elle, et auquel elle est sur le point de succomber. Huit jours. Cela fait huit jours que j’attends ce coup de fil tout en espérant qu’il n’arrive pas. Il n’y a pas d’espoir, les médecins me l’ont dit, le cas de Tracy est désespéré. Alors, quand le téléphone sonne enfin et que je reconnais le numéro de l’hôpital, c’est les mains tremblantes que je décroche. — Bonjour, professeur Monceau à l’appareil. Vous devriez venir tout de suite, j’ai des informations importantes à vous révéler. Dépêchez-vous. D’une voix blanche et les yeux pleins de larmes, j’essaie de me reprendre pour dire quelques mots. — Dites-moi la vérité… Tracy est… partie ?— Non, justement. Il faut que vous veniez la voir. Bien entendu, sur la route qui me mène au CHU, il n’y a pas de radar qui compte, et c’est en courant que j’arrive dans le service. Le professeur est là, accompagné d’un autre médecin, à en juger par sa blouse blanche. — Bonjour, je vous présente le docteur Isaka-Ya, un ami à moi. Il a des choses importantes à vous dire. Petit, le cheveu très noir et la peau ...
... brune, l’homme est visiblement d’origine asiatique. Il en a d’ailleurs les manières, puisqu’il se courbe légèrement devant moi en me saluant. Cependant, il s’exprime dans un français parfait, avec tout juste une pointe d’accent. — En fait, je ne suis pas docteur, je suis vétérinaire, et je m’occupe plus particulièrement des Macaques Japonais du parc national de Joshinetsu, à côté de Nagano. Un vétérinaire dans un hôpital, voilà qui n’est pas commun. — Pour faire simple, le métabolisme de votre amie ressemble beaucoup à celui de mes protégés. C’est ainsi que nous avons trouvé un sérum qui a réussi à faire cesser ces hémorragies et remonter légèrement le taux de globules rouges. Un fol espoir m’envahit. — C’est vrai ? Elle va s’en sortir ?— Nous avons réussi à stabiliser son état, mais c’est tout. Et, pour le moment, il n’y a aucun signe de rémission.— Il n’y a donc toujours pas de solution ?— En fait, peut-être. Nous avons quasiment réussi à cerner le problème, mais d’après ce que le docteur Monceau m’a relaté… je doute que cela vous enchante.— Dites toujours. Quoi qu’elle soit, c’est la femme que j’aime, vous savez.— Elle aussi vous aime, je vous le garantis. Sans quoi, il y a longtemps qu’elle se serait laissée mourir. Cela fait toujours partie des énigmes de la médecine. Dans certains cas, même les plus désespérés, tout se passe comme si la personne ne voulait pas mourir et, pour une raison quelconque, son organisme résiste bien plus longtemps qu’il ne le devrait à la maladie. ...