1. Une erreur de la nature. Deuxième partie.


    Datte: 04/10/2017, Catégories: fh, couple, Oral pénétratio, aventure, sf, fantastiqu, merveilleu, fantastiq, amourpass,

    ... différents. — Viens, on va à la salle commune, on va manger. Je vais te présenter. C’est Norbu qui m’emmène, non sans avoir pris la précaution de m’envelopper dans ce qui ressemble à une immense peau d’ours. À ma grande surprise, pour la première fois que je suis ici, je n’ai pas froid, même dehors. Le repas est frugal, de la viande séchée, du poisson et c’est à peu près tout. L’homme me regarde. — Tu as encore faim ? Poliment, je lui fais signe que oui. En vérité, je n’ai pas faim, je crève la dalle. — T’inquiète, on va te chercher ce qu’il faut. C’est quand même marrant, l’appétit que vous avez pour aussi peu de résistance… J’avoue que je ne comprends pas. — Paraît que c’est à cause de votre cerveau. C’est simplement dommage que vous l’utilisiez plus souvent pour faire le mal que le bien. Visiblement, il nous connaît bien. — Paraît que cela fait partie de la nature humaine, mais nous n’en sommes pas fiers. Cela dit, je ne vous connais pas depuis longtemps, mais vous ne me semblez pas particulièrement bas de plafond… Le plus surprenant dans cette affaire, c’est que non seulement il parle notre langue, mais il en connaît même les subtilités. Je m’en étonne. — Merci… Mais technologiquement, vous nous épaterez toujours. Tandis que je dévore le plat que l’on vient de m’apporter, je minimise. — Perdez pas de vue que l’on a un proverbe de chez nous qui dit qu’il y en a toujours plus dans deux têtes que dans une. Or, Tracy me l’a dit, vous n’êtes pas nombreux, il est donc beaucoup ...
    ... plus difficile que l’un d’entre vous ait une bonne idée et la fasse circuler. Nous, on est sept milliards, ça aide, mais ça n’empêche pas un nombre de conneries que vous n’imaginez même pas. Il sourit. — J’aime beaucoup ta façon de voir les choses… Je rêve ou tu es fatigué ?— Je suis crevé, désolé. Quand j’étais avec Tracy, elle passait son temps à se foutre gentiment de moi et de mon manque de résistance. À tel point qu’une fois, alors que nous étions partis tous les deux faire une randonnée en montagne, c’est elle qui m’a ramené en me portant sur son épaule… — Ça ne m’étonne pas. Bon, je vais te ramener, tu passeras la nuit chez Tsen et Lhamu, qui vont t’héberger. Demain, on s’occupe de t’habiller. Mon hôte me laisse, si j’ose dire, sur le pas de la porte, et je m’agenouille pour franchir l’étroit tunnel qui mène à l’intérieur de l’igloo. Sitôt le premier mètre franchi, les petits cris qui parviennent à mes oreilles ne me laissent aucun doute sur ce qu’il s’y passe. Que faire ? Demi-tour, ressortir et geler au-dehors ? Faire du bruit, déranger ce couple dans un moment intime et, à en croire les gémissements de la fille, particulièrement agréable ? Ou rester là, à tenir la chandelle sans faire de bruit en attendant qu’ils aient fini ? Je choisis cette dernière option. De ce que j’en vois à la faible lueur des lampes à huile, les deux amants doivent avoir vingt ans, pas beaucoup plus. Ils sont là, à deux mètres de moi, complètement nus, allongés sur une peau de bête en plein ...
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