1. Une erreur de la nature. Deuxième partie.


    Datte: 04/10/2017, Catégories: fh, couple, Oral pénétratio, aventure, sf, fantastiqu, merveilleu, fantastiq, amourpass,

    ... cheveux longs soigneusement réunis en une queue de cheval. Il est torse nu sous une veste de peau lainée, et porte un pantalon également de peau. Pourtant, ma montre est formelle, la température intérieure n’excède pas les moins vingt degrés. Il se penche vers moi, baragouine quelques mots dans une langue que je ne comprends pas, mais je remarque instantanément le front bas, les yeux enfoncés et le menton carré, signes distinctifs du peuple de Tracy. J’ai si froid que je n’arrive même pas à espérer. Un autre homme entre, même profil physique, et il a un énorme poignard à la main. L’air menaçant, il m’interroge. — Écoute, étranger, on ne t’a pas laissé mourir de froid parce que tu avais la photo de l’une des nôtres dans tes mains. Dis-nous qui elle est, ou ta dernière heure est arrivée. Je décide de jouer cartes sur table. — C’est Tracy… La femme que j’aime. Ils éclatent de rire. — Un Sapiens amoureux d’une Neandertal ? Tu te fous de nous ?— Absolument pas… C’est parce que je ne veux pas qu’elle meure que je suis ici. Il n’y a que vous qui puissiez m’aider à la sauver. Je leur raconte tout, notre rencontre, notre coup de foudre, mais aussi sa terrible maladie, et ce que m’ont dit les médecins. — Ça fait plus de six mois que vous êtes ensemble et elle ne t’a pas encore tué ? Tu peux nous expliquer comment c’est possible ? De la même façon, je lui raconte mon épaule, les menottes, les peurs qu’elle m’a faites et le reste. — Attacher l’autre pour faire l’amour… C’est bien une ...
    ... idée de Sapiens, ça, tiens ! Je ne suis pas certain qu’il ait la moindre idée de ce que Tracy et moi avons fait dans un lit, mais là n’est pas la question. — Tu sais quoi ? Tu m’as l’air sincère et vraiment amoureux. Je suis Norbu, le chef élu de cette communauté. Nous nous serrons la main. Comme je m’y attendais, il a une poigne phénoménale, je grimace, il le remarque. — Pardon… Bon, on va d’abord te remettre sur pied, et après, on verra ce que l’on fait.— D’accord, mais vous savez, le temps presse…— Oui, mais si on partait maintenant, ta chère Tracy n’aurait à l’arrivée qu’un bloc de glace à mettre dans son lit. On va te faire des fringues et voir comment tu supportes le climat. Et là, nous verrons. À l’intérieur de l’igloo, moyennant que je me rhabille avec mes vêtements chauds, la température est supportable. Mais rien qu’effectuer les quelques mètres qu’il y a entre deux habitations est pour moi une épreuve absolument terrible, au grand amusement des gosses qui, eux, jouent tranquillement dans la neige. Bien planqué dans l’entrée, à l’abri du vent, je les observe, ils sont à peine plus habillés que les nôtres ne le seraient un jour de rentrée en septembre. Le froid est décidément une notion subjective. À l’exception de leur tenue, leur vie ressemble un peu à celles des eskimos, il est vrai que les conditions météo sont assez semblables. Je ne dis rien, mais pour un peuple que Tracy se plaisait à me décrire comme étant plus primitif que nous, je ne les trouve pourtant pas si ...
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