Six "sions" pour une scission. (2)
Datte: 22/06/2020,
Catégories:
Transexuels
... le retentissement de la sonnette d’entrée. Mon homme ouvrit la porte. « Ah ! Arnaud, enfin ! Je t’attendais ! — Vous m’attendiez ? — Mais oui Arnaud, tu es une pute et tu as besoin de ma queue. — Oui euh… à ce propos, répondis-je, gênée à l’idée qu’il m’attendait, comme s’il avait tout calculé et me possédait, moi c’est Jessica désormais, et vous ? — Enchanté Jessica, un bon prénom de salope. Moi, ce sera Monsieur ! » ‘Monsieur’ ? Que voulait-il dire ? Etait-ce un souci de discrétion ? Voyant mon étonnement, il coupa fin à mon silence, précisant : « Oui, Monsieur. C’est ainsi que tu appelleras ton maître. Désormais, tu m’appartiens. — D’accord euh… Monsieur, répondis-je en simulant une hésitation, alors que je n’en attendais pas moins de cet homme que j’avais connu très dominateur. Je serai vôtre corps et âme. Vous me faites entrer ? — Non, ce soir, nous sortons. On est jeudi, et je sais où t’emmener. » Et nous prîmes la route, dans sa voiture, pour un trajet d’une trentaine de minutes durant lequel il n’hésita pas à déballer sa queue, et où je ne me fis pas prier pour le sucer longuement. Nous arrivâmes alors à l’entrée d’une boîte libertine, où une pancarte indiquait : « Tous les jeudi soirs, soirée 3è sexe, entrée gratuite pour les trav/trans. » Voilà mon expérience de travestie qui démarrait sur les chapeaux de roues. J’étais soudainement très anxieuse lorsque nous entrâmes à l’intérieur de l’établissement, non sans que le vigile à l’entrée m’eût bien matée. Il n’était ...
... pas 22h, la boîte était quasi déserte, et Monsieur alla me présenter à la patronne, qu’il semblait connaître : « Bonsoir Josiane, je te présente Jessica, une chienne complètement novice que je viens d’acquérir. Comme tu peux le voir, il lui manque quelque chose. — Salut Rob, enchantée Jessica, tu es ici chez toi, enchaîna Josiane. N’hésite pas à m’en faire part, ou au personnel de l’établissement si tu as le moindre besoin, continua-t-elle, comme si elle avait senti chez moi l’inquiétude de celle qui découvre un nouveau monde. — C’est donc Rob, votre nom, interpelai-je celui que j’appelais jusqu’à présent ‘Monsieur’… — Ta gueule poufiasse ! Pour toi c’est Monsieur, me lança-t-il. Peux-tu t’occuper d’elle afin qu’elle soit totalement prête lorsque l’affluence de soirée battra son plein, s’adressa-t-il enfin à Josiane ? — Je suis très occupée, comme tu t’en doutes. Mais Lucille saura très bien s’y prendre. Viens, Jessica, me dit-elle, suis-moi. » Un regard approbateur de Monsieur, et je m’exécutai, suivant Josiane qui me conduisit au vestiaire où se trouvait la dénommée Lucille, séduisante femme blonde d’une quarantaine d’années à la poitrine généreuse, un gros cul mais une silhouette somme toute très bien dessinée. Elle avait dans sa tenue le subtil mélange de la working-girl sérieuse, et de la coquine en chaleur. Dualité qu’évoquait également à lui seul son regard allumeur derrière ses lunettes carrées aux épaisses montures noires. C’est simple, Lucille était l’incarnation même ...