Initiation au monde de O (1)
Datte: 04/10/2017,
Catégories:
Divers,
... attribué. Nous ne sommes que six autour de cette table, et six soumis nous servent avec précision, grâce et volupté. Je me permets de demander à cette femme de me déchausser et de laver mes pieds de sa seule bouche. Demande extravagante aux yeux de certain, mais si jouissive. Si je surprends le reste des convives de ce banquet, la surprise passée, je me vois félicité par ce facétieux désir. Sur mes pieds, une bouche s’active divinement. Je ne cesse de fixer ma O, je veux lui faire comprendre qu’elle aura à le faire à l’avenir. Elle reste sérieuse, fière. Me jetant parfois un petit regard malicieux. À la suite de ce long repas, on prend le soumis qui nous est attribué pour se poser dans un vaste salon. Cognac de grand cru, cigare cubain fait main, café fraichement torréfié et de grande cuvée nous sont servi. Sur mes pieds nu, cette femme a pris gout à me les lécher, me les sucer. Ses mains croisées dans son dos, le corps replié sur ses genoux, elle se donne, offrant une vue extraordinaire sur sa croupe aux autres convives. On parle soumission, soumis. J’écoute, j’apprends, je n’ose encore donner mon avis. Et notre amie, justement, me demande de décrire ma O. Alors, la passion amoureuse parle, dévoile, décrit ce que ma O représente pour moi. Je ne cache rien, ne mens pas. Durant ce temps où tout mon être parle de ma O, elle me regarde, me fixe. À genou, non loin de moi, je la vois, la sens émue au plus profond de son ...
... être si gracieux. Une main se pose sur mon épaule, un mouchoir en tombe sur ma main. Je relève mon regard, suivant ce bras, cet épaule, ce visage, celui du grand Maître. J’essuie ce que cette méchante poussière à fait à mes yeux et le lui rend. Alors, il a un geste qui me surprend, qui nous surprend tous. Il fait venir ma O, lui tend son mouchoir imbibé de mes larmes en lui disant de le garder comme le plus précieux de ses biens. Ma douce le serre contre son cœur en se penchant pour embrasser les chaussures de ce grand Maître. Sans le vouloir, en me dévoilant, en me mettant au nu mes pensées, mon cœur, je venais d’entrer de plein pied dans leur monde. J’entrainais O avec moi, six dominants pour six soumis, telle est la règle. L’aube est proche, on a encore usé et abusé des soumis. Je me suis même risqué à une sodomie sur ce soumis gay. Je n’ai pas détesté. Je me suis même surpris à l’embrasser tendrement, c’est dire. Suis-je bi pour autant, là encore, je n’en savais rien encore. Notre amie nous reconduit chez nous, on bavarde librement dans la limousine. O est devant, près de notre amie, notre boutiquière. On prend un dernier verre dans notre salon sans dominant, sans soumise. On discute de cette maison, de ce qui s’y est déroulé. O se dit même impatiente d’y retourner, de passer l’épreuve suivante, le fouet. Là, je le jure, ce n’est pas moi qui serait du côté du manche, sauf si le sort me désigne. Fin du chapitre premier.