Pause-café
Datte: 30/06/2020,
Catégories:
h,
fh,
Collègues / Travail
Masturbation
Oral
fdanus,
fsodo,
... travail n’avançait pas assez vite et qu’il devait rendre son rapport à son supérieur avant de partir en vacances, il avait décidé de venir au bureau ce samedi-là. Malgré la chaleur, il s’était mis immédiatement au travail, espérant en terminer au plus vite. Les couloirs de l ’entreprise étaient déserts. On avait du mal à imaginer qu’en semaine, tous ces bureaux fourmillaient d’employés, concentrés sur leur tâche ou attendant le week-end avec impatience. Tout à son travail, il avait perdu la notion du temps. Cela faisait-il une heure ou deux qu’il était là ? Il regarda sa montre. Quatre heures vingt. Encore une heure de travail, se dit-il, et je rentre chez moi. Personne ne l’attendait. Ce soir, il irait peut-être au cinéma ou il irait traîner dans quelques bars à la recherche d’une rencontre facile ou bien encore il resterait chez lui, seul avec ses fantasmes. Un bruit de clé que l’on tourne dans la serrure le tira de ses pensées. Qui cela pouvait-il être ? La veille, personne, à part lui, n’avait parlé de son intention de venir faire des heures supplémentaires non payées. C’est alors qu’il reconnut cette démarche, rapide, décidée. C’était elle. Aussitôt, il réalisa dans quelle situation il était. Seul avec la fille à laquelle il pensait tous les soirs quand il s’adonnait à ses plaisirs solitaires. Sans qu’il put le contrôler, son cœur s’accéléra et il sentit dans son bas-ventre un frémissement. — Ah, tu es là, demanda-t-elle ? Je na savais pas que tu venais travailler ...
... aujourd’hui ? Elle avait l’air gênée, n’osant pas croiser son regard. — Il faut absolument que je termine mon rapport, répondit-il en baissant les yeux sur le clavier de son ordinateur. Il se dit que son embarras devait être si visible qu’elle avait dû le remarquer. Mais elle, si sûre d’elle d’habitude, paraissait troublée également. — J’ai oublié des documents que je voulais étudier chez moi ce week-end, finit-elle par dire. Et elle disparut dans son bureau. Ensuite, il entendit des bruits de tiroirs, de dossiers ouverts et feuilletés. Il se remit à pianoter sur son clavier, mais les phrases qu’il écrivait n’avait plus de sens. Il continua ainsi quelques minutes à chercher ses mots, les effaçant aussitôt tapés, recommençant les mêmes phrases, les mêmes erreurs. — Tu veux du café. Elle avait prononcé ces mots tout doucement. À peine les avait-il entendus. C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent à boire leur café en silence, évitant de se regarder. Pour rompre ce silence pesant, ils firent des efforts grotesques pour discuter de leur travail, de leurs projets. Tout à coup – mais peut-on dire « tout à coup » tant ce moment mit longtemps à venir – leurs mains se frôlèrent. Qui avait bougé le premier ? Il ne saurait le dire. Elle n’avait pas eu de mouvement de recul comme cela se serait immanquablement produit en semaine. Mais aujourd’hui, les circonstances étaient différentes. Alors, sans qu’il maîtrise vraiment ce qu’il faisait, il avait poursuivi son geste. Il n’osait toujours pas la ...