Ma déchéance.
Datte: 06/07/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Ma déchéance, histoire inspirée de faits réels… 6 janvier 2009. Je sors du supermarché en poussant mon chariot rempli de victuailles. Jus de fruits, champagne, fruits de mer, amuses gueules, je pense n’avoir rien oublié… Je regarde ma montre. 15 heures. J’ai largement le temps de préparer le repas, de faire un peu de ménage et de me préparer pour la soirée. «Je veux que tout soit impeccable et que tu sois sur ton 31 » a exigé Julia et je vais tout faire pour ne pas la décevoir… Je me dirige vers la voiture en ondulant peut-être un peu trop des fesses : l’habitude... Des gens me regardent, des mecs surtout, goguenards, mais cela m’est égal : je suis heureux ! Six mois que j’attendais ce moment ! Six longs mois qui ont été durs à vivre mais ce soir je le sens, je le sais, une page va se tourner… Enfin ! Hier matin, Julia a parue enchantée quand je lui ai fait part de mon intention de lui organiser sa soirée d’anniversaire. Il y a longtemps que je ne lui avais pas vu une telle satisfaction sur son visage. Son intérêt pour ce projet, son semblant de sourire, ont ravivé en moi l’espoir de la voir oublier le passé et de reprendre notre vie comme avant ou du moins de s’en rapprocher… Avant : c’était il y a six mois. Peu de temps en fait mais cela m’a paru tellement long… Tout a basculé au début du mois de juillet, quand elle a découvert que je la trompais. L’histoire habituelle : un numéro de téléphone sous un prénom féminin oublié dans le fond d’une poche, une enquête poussée ...
... comme seule les femmes peuvent les conduire avec au bout la confirmation de ses soupçons. Pour moi, un mauvais souvenir inoubliable… Ce jour-là donc, je venais de rentrer d’un énième rendez-vous à Pôle Emploi. Je revois encore Julia m’attendant assise dans le canapé, un verre de whisky devant elle, elle qui ne boit jamais. Ses yeux me fixent avec une dureté incroyable et un mépris dont je ne l’aurais jamais cru capable. Ses mots sont tout de suite très durs : « Tu es une merde, un salaud, une ordure !! Tu me trompes ! Sans doute depuis longtemps, inutile de nier ! Après tout ce que j’ai fait pour toi !! Tu es un pauvre type et tu vas retourner d’où je t’ai sorti : de la rue et retrouver tes petits boulots merdiques ! Ta valise est là. Tu la prends et tu disparais !! » En quelques minutes le monde s’écroule et avec lui toute ma vie. Je perds tout si je la perds : l’amour – car malgré ce qu’elle peut penser, j’en suis fou amoureux - la sécurité, le confort, les projets…Tout quoi… Je suis effondré, je bafouille, tente de parler mais elle me coupe à chaque fois. Je tente de venir vers elle pour la prendre dans mes bras, elle me gifle à toute volée furieuse, ses yeux lance des éclairs de haine. « A genoux, sale chien ! Je ne veux pas t’entendre ! » J’obtempère prudemment espérant que ce geste de soumission suffise à apaiser sa colère. La tête baissée je laisse passer le gros de l’orage. Elle crie, me lance plusieurs objets à la figure, me pousse de ses pieds… Une heure plus tard, mes ...