Julien et le monde des femmes
Datte: 06/07/2020,
Catégories:
f,
fh,
Collègues / Travail
sales,
douche,
hsoumis,
fdomine,
contrainte,
Masturbation
nopéné,
nonéro,
humour,
sf,
... pas ce qu’ils ressentaient ? demande à son tour Patrice, choqué par la violence de ce que Louise exprime.— Non. Ça me paraissait naturel de me comporter comme ça. Mes copines faisaient pareil, de toute façon. Pour moi, je me tapais simplement un mec. Et lui aussi, il trouvait ça normal, du moins au début. Même si je l’obligeais à faire des trucs qu’il n’aimait pas, ou dont il n’avait pas envie à ce moment-là… Louise parle les yeux baissés, fuyant le contact de nos regards insistants. Bien que pâle et tendue, c’est malgré tout avec une grande honnêteté qu’elle nous explique ce qui lui semble aujourd’hui, finalement, si discutable dans son attitude passée avec les hommes qu’elle a pu connaître. — Je me rappelle d’une fois où je m’étais attachée à un de mes copains. Il s’appelait Florent, je me souviens, et il était nettement plus sensible que mes mecs précédents. Nous deux, ça avait duré quasiment deux mois. Un record ! Jusqu’à ce qu’il me jette. À l’époque, je ne pigeais pas pourquoi il disait que je ne le respectais pas…— Tu n’y as jamais repensé avant ce soir ? demandé-je posément.— Si. Quelques fois. J’avais cet étrange sentiment de culpabilité, sans trop savoir pourquoi. Sincèrement, Julien, je n’ai jamais pensé qu’on puisse dire d’une nana qu’elle ait violé son copain… Une inconnue menaçante dans une ruelle sombre, oui. Mais pas quelqu’un qu’on aime et avec qui on sort ! Je ne sais pas trop quoi penser des confessions de Louise. Par son seul comportement, elle a ...
... peut-être miné à vie la confiance de plusieurs des mecs avec qui elle a couché. Au minimum, elle les a sérieusement ébranlés, peut-être blessés durablement. Ça devrait me rendre furieux contre elle, mais malgré toute mon indignation pour ce qu’elle a pu faire, je n’arrive pas à chasser l’image de la Louise sympa et marrante que je connais depuis presque une décennie. — Je savais bien que ces conneries hoministes finiraient par me culpabiliser. J’aurais pas dû regarder ta propagande sur Internet.— Quoi, qu’est-ce que t’as dis ?— Il y a un an, tu m’as envoyé un mail avec des liens des sites d’infos et des forums sur l’hominisme. J’ai voulu aller voir, pour me marrer un peu. Au lieu de ça, les témoignages de certains de ces mecs, harcelés, battus ou discriminés, ça m’a un peu pété le moral, même si avant je me foutais de leur gueule. Ça m’a fait réfléchir sur ma façon de me comporter, pas si clean finalement, et les torts que j’avais moi-même pu causer… Voilà donc le fin mot de l’histoire. Louise n’avait pas changé son fusil d’épaule en une soirée ! Ça m’étonnait, aussi. Trop fière pour en parler à ses copines ou bien à moi-même, elle avait peu à peu pris conscience de la réalité et du vécu de certains mecs. Et surtout, de l’incroyable domination imposée aux hommes par une bonne partie des femmes. — Pour tout te dire, j’ai même commencé à m’intéresser au sort des homos, des trans et des non-binaires… Pourtant, on peut pas dire que j’en avais grand chose à foutre, avant !— Mais ce n’est ...