Les hommes sont des salauds
Datte: 06/10/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
piscine,
Collègues / Travail
collection,
intermast,
Oral
pénétratio,
extraconj,
... cela faisait plusieurs jours qu’on ne l’avait pas vu, il pouvait être 13 h 30 tout au plus, c’était un moment creux, j’en terminais avec l’unique client. Aïssatou était en train de se faire les ongles ; elle fit fissa pour ranger son bataclan. Le chef salua, traversa la salle et alla s’enfermer dans son bureau, on le voyait à travers la paroi vitrée. Ma collègue me rappela à l’ordre. — Vas-y, c’est le moment. Elle savait mon problème personnel et m’encourageait à sa manière. Je me décidai donc. — Chef, je peux vous déranger une minute.— Bien sûr Annie, que puis-je pour vous ? répondit-il aimablement.— J’ai besoin de trois billets pas chers pour mon mari, ma fille et moi-même.— Ah ça… vous connaissez les consignes d’en haut…— Oui chef, mais il me les faut et je pensais que vous pourriez peut-être considérer ma requête… Je me doutais qu’il me faudrait ferrailler dur, je n’avais aucun droit ; imaginez : contrat local, mi-temps, faible ancienneté, tout plaidait contre moi mais je savais que le chef d’escale avait de la marge de manœuvre, j’étais bien placée pour connaître. — Bon, je vais essayer pour vous faire plaisir… consentit-il en laissant mourir sa phrase tergiversant à me livrer la suite. Puis se ravisant soudain, il lança dans un souffle : — Et vous, vous me feriez plaisir ? Son expression et le ton donnaient une connotation particulière aux propos, que j’interprétai comme une invitation paillarde. De prime abord, la chose me choqua. Pas longtemps… Dois-je avouer ? ...
... Autant être honnête, j’ai réalisé que si on en venait là, c’était gagné. Trois billets d’avions valaient bien un effort quitte à écarter les cuisses ; c’était pas la mer à boire. Je me savais garce et en plus, je me découvrais pute. — Bien sûr chef, tout ce que vous voudrez, minaudai-je la bouche en cœur, grasseyant plus qu’il n’était besoin, voulant signifier que j’étais réellement prête à tout. Je suis sûre qu’il avait parfaitement compris, pourtant. — C’est vrai, vous seriez d’accord.— Oui chef, confirmai-je déconcertée. Était-ce du lard ou du cochon ? Je commençai à être mal à l’aise. — Vous voulez dire que vous êtes d’accord pour faire l’amour avec moi ? renouvela-t-il encore en rajoutant une couche. Là, il commençait à me gonfler. — Euh… oui.— Dites le, dites que vous êtes d’accord pour baiser avec moi. « Bordel ! Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? » me demandai-je en tirant un nez pas possible. Cela devenait humiliant mais je n’avais plus le choix et ne pouvais plus reculer. L’enjeu me tenait trop à cœur. — Je suis d’accord pour… baiser… avec vous, articulai-je en faisant effort. Lui prenait de l’assurance, je sombrais dans la perplexité et le désarroi. Dès lors, la prostitution me parut une activité infiniment plus difficile que je n’imaginais. — Enlève ta jupe. Je m’exécutai. — Enlève ta culotte. J’hésitai ; je devinais Aïssatou aux aguets, épiant mon strip-tease depuis la salle, sans compter qu’un client pouvait débouler. Il comprit et alla manœuvrer les stores ...