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Méli-Mélo diabolo
Datte: 11/07/2020, Catégories: Partouze / Groupe
Elle était à côté de moi, juste contre le levier de vitesse. Izïa était à la fenêtre. On a vogué ainsi sans parler jusqu'à l'aéroclub de Guyancourt. Elle était indifférente, perdue, flappie et moi ça me chavirait. Dans la Porsche, Izïa a voulu venir devant et la blonde, la grande blonde qui me boudait s'est enfilée, difficilement, sur la banquette arrière, genoux au menton, l'abricot bien dégagé. N'avaient probablement pas prévu ça, les ingénieurs allemands, que les grandes filles sans culotte pliées en quatre à l'arrière de leurs autos exposeraient ainsi sans vergogne leur bulbe aux populations latérales environnantes. Izïa a dit, on va rejoindre mon copain et sa bande. Ils sont à Spookland, au studio à bosser. On va aller les écouter. Elle m'a dit, t'aimes ça le rockabilly ? Et elle s'est retournée pour avoir confirmation depuis la minuscule banquette arrière. Oui, on aime le rockabilly nous, enfin moi, a dit la blonde pliée dans ses nostalgies personnelles. Je me suis garé facilement vu qu'on était dimanche, derrière une Lambo blanche deux fois plus large que ma misérable 911. Izïa a dit, vois, c'est une Diablo ! Le mec qu'a c'tte caisse c'est le chanteur du groupe. L'a pas encore pliée mais ça ne saurait tarder, le con. On a descendu tous les trois un escalier étroit et humide qui conduisait au studio. Moi je pensais, les filles sont encore cul nu. On aurait quand même pu passer chez elles qu'elles se vêtent... Mais non, les deux copines semblaient à l'aise, légères et ...
... gaies. Double porte façon sas et le son nous a assailli puissant grave envoûtant. Derrière la vitre épaisse le groupe semblait au chômage, la musique venait de grosses baffles mais c'était de la bande son, juste. Personne ne jouait non plus que chantait. Ca clopait un max et l'atmosphère dans l'aquarium était lourde. L'ingénieur du son, à droite, devant son pupitre consultait ses notes. Une bimbette mal vêtue matait la scène assise sur une chaise dactylo tournante ses pieds calés sous ses fesses, son slip blanc en étendard, un coca à la main. Izïa a ouvert la porte du studio en manipulant le clavier électronique et nous sommes entrés. Les musicos sont restés avachis immobiles. Seul le chanteur est venu vers nous, bisant Isïa chaleureusement et ma copine et moi aussi. Moi, je me méfie toujours de ces mecs un peu trop chaleureux qui me serrent et m'embrassent sur les deux joues ... goulûment. Je pensais, en URSS, se bisaient carrément sur la bouche entre camarades du parti... Pas pédés pour autant. Mais enfin moi, j'suis pas communiste, non. Enfin, je crois pas. Enfin le chanteur, semblait plus interressé par la grande blonde sans devant, que par moi ou même que par son Izïa. Moi, je pensais, s'il savait qu'en plus de n'avoir pas de devant elle n'a, non plus, pas de dessous, l'en serait maboul, comme la rue du viel anar. Moi j'étais dans l'ambiance chanson, à fond. Il a dit, ils n'ont plus besoin de moi, leur reste juste quelques raccords et les nappes de cordes à régler, venez, ...