1. Méli-Mélo diabolo


    Datte: 11/07/2020, Catégories: Partouze / Groupe

    ... leur jus d'orange alternativement du même verre. On n'imaginait pas qu'ils aient pu mettre à profit ce temps de latence pour s'adonner à des activités lubriques. Pourtant je pensais à l'abricot de ma grande blonde, tout luisant de rosée, tout offert nu et glabre loin derrière entre ses cuisses. Et je pensais, c'est elle que je veux ce soir dans mes bras. Izïa avait filé dans ses appartements et nous revenait tout de neuf vêtue, bimbette en roller, chaussettes blanches fines, genouillères de plastique noir, short brillant façon boxeur et surtout débardeur moulant son impressionnante poitrine libre de tout harnais. Un bandeau clair serrait ses cheveux à la Cher, soulignant ses traits levantins et son allure pleine, chaleureuse. J'ai bien vu que le chanteur était sous le charme et je pensais, j'ai bien fait, chez moi, de baiser cette Izïa, voilà qu'elle est maintenant rassasiée de nouveauté et s'en retourne volontiers au copain de base, à son quotidien. Sans aménité, je regardais le chanteur et je pensais à ce titre de Johnny, Dégage ! Paroles de Long Chris, le père d'Adeline. Prémonition du poète... On est descendus sur le boulevard, on a chaussé les patins et on a suivi le flot des filles et des garçons dans la douceur de la fin d'après-midi. Le bitume des voies sur berge était parfait. Les ponts de Paris magnifiques. La Seine était calme et cette jeunesse saine et sportive était chant du monde, Giono. Le soleil bas et rouge faisait éclater le short d'Izïa de moireurs irisées ...
    ... brillantes. Et l'on voyait, couvrant ses fesses, les boucles frisées, détaillées par la lumière rasante, qui s'enfouissaient entre ses cuisses, au profond. Les charnus, à chaque pas coulé, venaient en contact, laissant un point de lumière en dessus. Les peaux fines des hauts de cuisse s'effleuraient et l'on imaginait un doux crissement. Imaginait seulement. Les patins, avec leurs quatre roues alignées, faisaient aux filles des jambes immenses de géantes, fesses hautes cambrées pour l'équilibre. Izïa, emportée en avant par ses nibars hors-norme, compensait en arrière en contre-poids de lourd fessier. Une horde de matous subjugués suivait, les yeux braqués sur le short et le sombre agité dessous ses fesses. Mouvements alternatifs des cuisses à chaque glissé des patins sur l'asphalte, froissé de la soie bleue marine du short gonflée du frisotis noir entre deux. Le chanteur roulait derrière, second rang, comme prince consort. Les prétendants, en formation serrée, l'encadraient, déterminés à lui voler sa proie. A l'emmener derrière la pile d'un pont pour la violer longuement, malgré son évidente consentance, à dix à vingt, à tous. Ma blonde et moi voguions de concert en arrière, main dans la main. Ses fesses, sous la très courte robe années soixante hippie à peine couverte du pull de laine rèche à maille large, faisaient apparitions en rythme à chaque pas chassé, soutenues par le réhaussement de ses déjà trés longues jambes du fait des patins. Mais là personne n'aurait osé bander ...