Au beau temps des guerres en dentelles et des libertins
Datte: 06/10/2017,
Catégories:
fhh,
uniforme,
entreseins,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fdanus,
fsodo,
historique,
initfh,
Octobre 1781. La baie de Chesapeake tremble sous le feu des salves de la flotte française. Au son grêle des fifres et au pas lent scandé par le roulement des tambours, des milliers « d’habits rouges » viennent jeter armes et drapeaux aux pieds de leurs vainqueurs. L’Angleterre vient de subir sa plus grande défaite militaire en Amérique. Sur les collines dominant le champ de bataille, un petit groupe d’officiers français savourent sans ménagement la victoire. Deux d’entre eux nous intéressent : François d’Auticourt tout d’abord. C’est un officier de marine, encore jeune, qui espère continuer une carrière aventureuse. Près de lui, William O’Connor. Vétéran aguerri, il sert au régiment de Dillon, un régiment irlandais au service du roi de France. Les deux hommes se sont liés d’amitié sur le vaisseau de ligne qui les amenait combattre au côté des « insurgents » les troupes du roi George. Maintenant que la bataille est gagnée, officiers et soldats ont droit à quelques jours de repos. William a obtenu un sauf-conduit pour se rendre à Philadelphie. C’est là que réside Elizabeth, la femme d’un ami proche. Un Irlandais lui aussi, mais, hasard ou malheur du temps, il sert dans l’armée britannique. Son épouse est donc seule. Cependant, elle ne craint rien. Elle appartient à la meilleure société de la ville, et entre gens de qualité, on sait se conduire. Sa vie et ses biens ne risquent pas grand-chose : les autorités civiles et militaires veillent au grain. L’arrivée de William n’est ...
... cependant pas pour lui déplaire. La présence d’un homme dans la maison la rassure. C’est ce qu’elle lui dit en tout cas dans le billet qu’elle lui a fait remettre par un de ses serviteurs. Pour l’occasion, William convie son ami François à l’accompagner, en prenant soin d’en prévenir Elizabeth. Celle-ci parle, comme toutes les personnes cultivées de l’époque, un assez bon français, mâtiné d’une délicieuse pointe d’accent « british ». La rencontre n’en sera que plus agréable. Madame réside dans une élégante villa de style colonial. Alors que William procède aux présentations d’usage, François, en dépit de sa bonne éducation, a du mal à cacher l’intérêt qu’elle suscite en lui. Coquette et vêtue à la dernière mode de Paris, elle pourrait parfaitement tenir son rang dans n’importe quel grand salon de la capitale. Elle n’a pas trente ans ; yeux verts légèrement en amande, adorables taches de rousseur sur les pommettes, bouche rose et délicate, cou de cygne, chevelure flamboyante, des seins laiteux que le décolleté met parfaitement en valeur et dont la rondeur est discrètement soulignée par une mouche, à moins que ce ne soit un vrai grain de beauté. François donnerait cher pour pouvoir vérifier de plus près. Son intérêt pour la gent féminine américaine redouble lorsque Madame leur présente Catherine, une cousine qui est venue de Boston se réfugier auprès d’elle. Décidément, voilà une belle réunion de famille. Mademoiselle est aussi blonde que Madame est rousse. Encore célibataire, ...