Au beau temps des guerres en dentelles et des libertins
Datte: 06/10/2017,
Catégories:
fhh,
uniforme,
entreseins,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fdanus,
fsodo,
historique,
initfh,
... général. Elizabeth, en souriant, ne perd pas de vue son objectif : elle veut entendre quelques exploits de ces officiers. Tout en caressant de manière assez troublante sa flûte de champagne, elle minaude : — Il n’y a donc rien qui vous semble mémorable dans ce que vous avez accompli jusqu’à aujourd’hui ? Vous êtes un officier de marine, François. Ne pourriez-vous pas nous raconter des choses étonnantes vues lors de vos périples ? O’Connor bondit sur l’occasion : — François a accompagné Monsieur de Bougainville dans son exploration des mers du Sud. Lors de notre traversée pour venir en Amérique, il m’a rapporté des faits incroyables sur les mœurs des indigènes de ces îles. Je suis sûr qu’il pourrait nous raconter des anecdotes surprenantes.— Surprenantes, et même choquantes pour des oreilles chastes ! dit François en riant. Elizabeth regarde sa cousine d’un air amusé. — Catherine, je pense qu’il est temps pour vous de connaître un peu mieux les choses de la vie, ou voulez-vous vous retirer ? Il est vrai qu’il commence à se faire tard.— Je reste. Il serait dommage de ne pas s’instruire, n’est-ce pas ? Et puis, nous sommes entre gens de bonne compagnie ; rien ne sortira de ces murs. Vos domestiques se sont retirés. Nous sommes seuls et tranquilles. J’aviserai en temps voulu.— Très bien, mais votre cousine vous aura prévenue. C’était il y a quinze ans, j’étais alors un jeune officier frais émoulu de l’école navale et c’était ma première traversée. Je rêvais depuis longtemps d’un ...
... tel voyage, mais la vie à bord d’une frégate est loin d’être amusante. Je vous passe les détails. Au bout de plusieurs mois de navigation, nous sommes arrivés à Tahiti. Le paradis terrestre. Jamais je n’avais vu ça. La mer était couverte de pirogues, et dedans, mes amis, des dizaines et des dizaines de femmes nues qui criaient et nous faisaient des signes de bienvenue. Nos hommes étaient comme fous. Essayez d’imaginer. Plus de cinq cents jeunes Français, officiers, marins et soldats qui n’avaient pas fait l’amour à une fille depuis des mois, et soudain toutes ces peaux dorées qui semblaient s’offrir… Incroyable ! Oui, elles ne nous cachaient rien. Encore aujourd’hui j’en reste pantois. Ces femmes sont d’une extraordinaire beauté, même si passé trente-cinq ans elles se fanent ensuite. Elizabeth ne semble pas si surprise. Catherine, attentive, lève la main comme une élève timide. — Ce que vous dites ne m’étonne pas : nos marins l’ont eux-mêmes vécu avec le capitaine Cook dans les îles Sandwich. Est-il vrai qu’ils sont si portés sur… « la chose» ?— C’est que l’amour est pour eux une chose naturelle et non pas honteuse. Mais nous n’avons pas tout compris à l’époque. Nos philosophes ont colporté beaucoup de bêtises à ce sujet. Leurs conventions ne sont pas les mêmes que les nôtres. Ces filles qui semblaient se donner à nous librement étaient en fait une offrande. Elles n’avaient pas le choix. Leur peuple nous les jetait littéralement à la tête pour s’offrir nos bonnes grâces. Une ...