Ma femme a une drôle d'idée de l'Education / réécrit (18)
Datte: 17/07/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
« Céline, dis-moi tout, n’aie aucune honte ou regret. Tu sais aujourd’hui je peux tout entendre après tout ce que j’ai vu... » Céline piqua un fard. Elle me déroula tout le scénario par le menu... et je pus constater qu’ainsi que je l’avais subodoré, ce petit chenapan de Damien était un vrai pervers et très bon manipulateur. Je laissais Céline expliquer son histoire, sans l’interrompre, les explications viendraient après de ma part... « Tu étais parti aux USA depuis deux jours et je me sentais un peu libre, libérée de la pression continuelle que tu me mets afin d’obtenir des relations sexuelles de ma part. Ce jour-là, Damien m’avait demandé le matin, d’aller chercher un dossier dans ton bureau et l’alerte mail de l’ordi attira mon attention. Tu m’avais envoyé un mail donnant de tes nouvelles, mais en l’ouvrant, un second attira mon attention, il était assez chargé en mémoire, j’en déduisis qu’il s’agissait d’une vidéo, et provenant de ton entreprise... bizarre. La curiosité me poussa à l’ouvrir et je découvris ta scène de sexe, enfin c’est ce que je pensais alors, vu le montage qu’en avait fait Damien. Je m’écroulai sur ma chaise, abasourdie. Tu avais une liaison et avec deux lesbiennes en plus. Je passai par toute la gamme des sentiments : tristesse, trahison, colère, ressentiment, désir de vengeance... j’étais là à ruminer des heures durant, le regard fixe sur l’écran, quand une autre idée me vint à l’esprit. Pourquoi avais-tu fait cela, toi qui t’étais toujours montré un ...
... mari doux et affectueux, souvent trop à mon goût. Et je réalisai que c’était ça, la clé du problème : tu m’avais trompée parce que justement je ne parvenais pas à étancher ta soif de sexualité, d’affection, d’amour et de mon corps. Alors une immense tristesse et une culpabilité m’envahirent ; je pouvais toujours te vouer aux Gémonies, il n’en restait pas moins que j’avais plus que ma part de responsabilité dans cette triste affaire. Oui je devais reconnaitre que je t’avais délaissé durant ces dernières années, je m’amusais même de voir ton dépit lorsque je me refusais à toi. J’usais et j’abusais de cette « arme « que j’avais entre les cuisses : je me faisais payer des weekends au soleil, des cadeaux divers et variés, rien n’était jamais trop beau pour moi. Tu te pliais toujours en quatre pour moi... et tu n’avais rien en échange. Je m’amusais de cette situation perverse, je te faisais tourner en bourrique, et toi tu restais toujours compréhensif, même si je sentais que mon comportement de garce et ta frustration sexuelle te faisaient atrocement souffrir. J’étais une sale égoïste qui profitait de son pouvoir sur les hommes, sur mon homme. J’aurais cent fois mérité une claque mais tu n’as jamais levé la main sur moi, juste des petites disputes, qui montraient bien ta tristesse et ton exaspération à mon égard. Alors je te considérais comme un gentil, un faible, un sous homme. Parfois comme j’aurais aimé que, devant ton attente déçue une fois de plus, tu me foutes une bonne rouste ...