Claude-Marie: Cahier 3 - Histoires de Sexe

Claude-Marie: Cahier 3

... vers elle pour que je l'embrasse. Quand sa langue pénètre ma bouche, je sens qu'elle y dépose quelque chose, des pilules probablement. Jessica se recule et place une main sur ma bouche. -- Avale. C'est la dernière chose dont je me souviens.Soirée du mercredi 14 août 2002 Quand je reprends connaissance, je suis toujours dans le taxi et Jessica est à mon côté. J'ai une légère douleur sur le côté de mon thorax près de mon sein droit. C'est comme une brulure. Je me redresse. Ma tête tourne. Je me sens saoule et excitée à la fois. -- Jessica... Avant que je ne puisse dire un mot de plus Jessica se retourne et m'embrasse passionnément. Elle se recule et me fait un sourire. -- Nous arrivons, il faut te préparer. Le taxi s'engage dans un stationnement sous-terrain. Jessica sort un grand foulard de soir rouge avec lequel elle me bande solidement les yeux. Je me laisse faire bêtement. -- Jessica... Qu'est-ce que vous m'avez fait? -- Tu verras tantôt. C'est pour le mieux. Tu vas voir. Je suis inquiète. Le taxi s'arrête. Je sens le chauffeur sortir du taxi et j'entends la portière s'ouvrir près de moi. Le chauffeur m'offre sa main. Elle est musculaire et chaude. Je prends pied et je sens Jessica qui prend ma main. -- Merci, monsieur, ce sera tout. -- J'ai ordre de vous escorter jusqu'à la chambre afin d'éviter tout problème. Sans que Jessica lui réponde, nous avons commencé à marcher. Après avoir passé une porte, je sens de l'air froid sur mon corps. J'entends des voix et du bruit au ...

... loin. Nous prenons un ascenseur pour une montée qui me semble interminable. Tout au long, Jessica me tient ma main fermement. Je me sens surexcité. Je suis trop fiévreuse pour que ce soit normal. Je me sais à la vue de tous. J'ai l'impression que l'interdit m'excite autant que mon exhibition. Et j'aime ne pas avoir le contrôle. Depuis que j'ai repris mes sens, mon érection est si intense qu'elle me cause de l'inconfort. Je sais que tous les gens que je croise peuvent la voir. Mais je sens que je n'ai plus d'inhibition. Toute ma timidité fut effacée quand j'ai perdu conscience. Jessica ou même le chauffeur pourraient me baiser, me défoncer dans le corridor et je ne broncherais pas. Je pense que je les encouragerais. Nous nous arrêtons. -- Garde tes mains croisées dans ton dos. Tout ira bien, mais fait ce qu'on te dit. Ce ne sera pas difficile. Elle marque une pause. J'attends. Je suis fébrile. -- Je t'aime Marie-Claude. Je veux que tu le saches. Je t'aime plus que tout au monde. Je me tourne vers elle. Elle m'embrasse doucement et s'écarte. J'entends qu'on tambourine contre la porte. J'entends la porte qui s'ouvre. Immédiatement, j'entends les murmures de gens qui sont de l'autre côté de la porte. Je sens l'odeur d'un parfum que je connais. -- Ne restez pas là. Avancez! Je reconnais la voix de la mère de Jessica. -- Enlève-lui son bandeau. Dans son cas, ce n'est pas nécessaire. Et va te préparer. Ma vision pend un instant à se rétablir quand Jessica retire mon bandeau. Je sens sa ...