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Claude-Marie: Cahier 3
Datte: 07/10/2017, Catégories: Transexuels
... main glisser sur mon bras et je la vois s'éloigner vers la gauche. Elle est floue. Je vois quatre femmes qui portent toutes de magnifiques loups près de moi. Malgré ce masque, je les reconnais toutes. Au centre, il y a Sarah, la mère de Jessica, et à son côté il y a sa tante. Puis de chaque côté, il y a Anna, la femme de l'entraineur et Francine, la femme du doyen. En retrait, le long du mur il y a onze jeunes femmes. Elles se tiennent toutes bien droites et elles sont habillées de façon très ordinaire. Ils ont tous les mains dans le dos comme moi actuellement et ils portent tous des bandeaux sur les yeux, mais pas de masque. Ils portent tous une longue écharpe de soie au cou. Elles semblent calmes. Je regarde autour. Nous sommes dans un grand vestibule d'une suite d'hôtel. Le plancher est en marbre. Je regarde à nouveau les quatre femmes au centre. Sarah me sourit et m'observe. Elle s'approche et met la main exactement où j'ai mal. Je réagis en me déplaçant légèrement. -- Tu te demandes ce qui se passe, n'est-ce pas? Tu sais qui nous sommes... Mais le sais-tu vraiment? Tu penses savoir qui a pris soin de toi jusqu'à maintenant, mais le sais-tu vraiment? Je suis confuse. Je regarde les femmes à la fois à la recherche de réponses et avidement pour trouver la détente sexuelle que je désire tant. -- Maintenant que nous y sommes tous, la cérémonie peut débuter. Marie-Claude, suis-moi et fais ce que je te dis. À partir de maintenant tu m'obéis. Mesdames, veuillez guider nos ...
... ouailles dans l'ordre. Sarah me prend par le bras et les deux femmes prennent chacune six écharpes solidement dans leurs mains. Sarah et moi avançons lentement, solennellement dans la suite. Je découvre rapidement que le reste de la suite est bondée. Elle est dans une pénombre relative. Toutes les personnes que je vois ont le visage couvert avec des loups. Quand nous entrons, la foule s'écarte devant nous et devient silencieuse. Le centre de la salle est éclairé par un magnifique lustre. Au centre je vois ma mère. Des bandes de soie rouge attachées au plafond sont reliées à des bracelets de cuirs rouges à ses poignets. Ses pieds sont maintenus écartés avec des bandes de soie semblables attachées au sol et reliées à de larges bracelets de cuir rouge à ses chevilles. Elle porte la même blouse translucide, la même jupe grise et les mêmes escarpins que ce matin. Sa blouse est déboutonnée au point d'être indécent devant toutes ces personnes. Comme moi, ma mère ne porte pas de loup. Elle me fait un sourire contrit. Je regarde autour de moi et malgré les loups je reconnais plusieurs personnes reliées à l'université. Je reconnais aussi plusieurs clientes du spa. Je vois Mathis le père de Jessica. Mais il y a aussi beaucoup d'inconnus. Au total, je compte une trentaine de personnes. Selon mon décompte rapide, il a plus de femmes qu'il y a d'hommes. Il y a quelques jeunes, mais la plupart des gens me semblent faire partie de la génération de ma mère. Ces gens sont tous habillés élégamment. ...