Claude-Marie: Cahier 3 - Histoires de Sexe

Claude-Marie: Cahier 3

... te sens-tu? -- Bien, je crois. -- Sur une échelle de 0 à 10, comment qualifierais-tu ta douleur? -- Disons deux. Je n'ai qu'un peu d'inconfort. -- Bien. C'est normal. Nous allons te donner quelque chose pour la douleur. Ton opération s'est très bien déroulée. En gros, nous avons été en mesure de récolter suffisamment de graisse dans ton corps qui nous avons purifiées et ensuite introduite cette graisse avec une petite aiguille. J'ai déposé des centaines de petits filets de cellules graisseuses qui ont augmenté le volume de tes seins d'un peu moins de trois cents millilitres. Nous allons te garder ici trois jours ce qui est beaucoup plus que nécessaire. On se revoit vendredi prochain pour visite de contrôle. Avant que tu ne quittes, les infirmières vont te préparer pour la suite. Tu pourras te doucher en arrivant chez toi. Souviens-toi de ne pas faire d'activité physique violente, ne force pas, ne lève pas les bras au-dessus des épaules. Tu es en convalescence. Repose-toi, mais bouge quand même. On se revoit dans une semaine. -- Docteur... mes seins semblent... -- Gros? Ils sont enflés. L'enflure disparaitra naturellement, mais cela prendra un certain temps. C'est alors que la réalité me frappe. -- Vous deviez me mettre des implants... Le docteur me fait un sourire malicieux. -- Comme cela j'ai pu créer des seins qui sont beaucoup plus naturels, plus beaux, plus sculptés. Tu as de vrais seins bien à toi... pour de bon. Ma chérie tu es une jolie demoiselle maintenant. Il n'est ...

... pas question de reculer. J'ai l'impression que je ne comprends pas tout ce qui m'arrive et de m'être fait manipuler. Tout me semble trop réel. Sans rien m'offrir de plus le docteur s'écarte du lit et sort de la chambre précédée par l'infirmière. Je me sens glisser encore une fois dans les bras de Morphée. Je n'ai que le temps de voir ma mère me sourire tendrement avant de m'endormir à nouveau. Les trois prochains jours me semblent une éternité. Jessica passe beaucoup de temps avec moi et ma mère vient me voir une fois par jour après son travail. Je ne suis jamais vraiment seule. Et malgré ma libido qui semble avoir gonflé avec mes seins, je ne peux rien faire pour m'en occuper. Le grand absent est Max qui ne viendra pas me voir une seule fois à la clinique. Je repense plusieurs fois à mon rêve avec Nathan. Je ne sais pas comment l'interpréter.Mercredi 7 août 2002 Finalement quelques heures avant de quitter la clinique deux infirmières viennent à ma rencontre. Elles viennent retirer les petits pansements. Je n'ai que de petites coupures d'environ un centimètre où ils ont prélevé de la graisse dans mon corps. Elles travaillent rapidement et précisément. Je suis assise sur le bord du lit. Il ne leur faut que quelques secondes pour retirer tous les bandages. J'ai une gaine que je dois porter pour une semaine encore. En me penchant la tête, je peux voir mes seins. -- Il y a quelqu'un qui aime ce qu'elle voit... Lève-toi. La première infirmière dit cela en riant. Elle pointe vers ...