L'étalon aiguille (7)
Datte: 25/07/2020,
Catégories:
Transexuels
"Man, I feel like a woman" Tiffanny nous réveilla au petit matin en prenant en main nos deux sexes encore endormis. Ses deux mains allaient et venaient parallèlement au même rythme tranquille. Philippe trouva comme moi qu’il y avait des manières plus désagréables d’être réveillé ! Comme tous les jours depuis le début de la semaine, j’emmenai Tiffanny au travail tandis que Philippe partit de son côté. Elle avait choisi ce matin des cavalières noires avec des talons d’une dizaine de centimètres sous un pantalon satiné blanc qui s’arrêtait à mi- mollets et se terminait par un ourlet de dentelle. Un chemisier en soie vert souligné par une large ceinture en cuir noir faisait ressortir ses hanches. Une veste en daim à franges parachevait sa tenue. En garant la voiture sur le parking, elle fut prise d’un doute. — Tu ne trouves pas que c’est trop provoquant, hein? Il ne faudrait quand même pas que je leur donne l’habitude de m’habiller tout le temps comme ça
J’aimerais vraiment pas que par derrière, on dise de moi que je m’habille comme une pute ! — Tu as trop de classe pour que ça soit provoquant, ne t’inquiète pas ! Philippe l’appela dans la matinée pour nous fixer rendez-vous à midi au restaurant d’entreprise de la société où il travaillait. Il lui avoua carrément qu’il avait envie de l’exhiber et d’être vu avec elle. Son désir fut comblé, car Tiffanny attira nombre de regards envieux durant le repas. Nous nous rendîmes à pied au bar voisin où il avait ses habitudes pour prendre ...
... le café. Les talons à bout métallique des bottes de Tiffanny émettaient à chacun de ses pas un cliquetis tout aussi sonore qu’érotique, surtout pour des fétichistes comme Philippe et moi. J’en fis la remarque à voix haute. — Fétichistes, peut-être, mais putain, qu’est-ce que c’est sympa
! — Tout à fait d’accord avec toi, Phil, les talons hauts devraient être obligatoires ! — Eh, les garçons, on se calme
A ce rythme-là, vous n’allez pas finir l’après-midi. Elle finit sa phrase dans un grand éclat de rire et nous prit chacun par un bras. Après la pause-café de l’après-midi, j’attendis le moment fatidique où nos collègues quitteraient un à un les locaux
J’avais beau me dire que traverser le hall avec des talons aussi peu discrets me ferait prendre un risque majeur, je savais déjà que je le ferai… Je m’efforçai malgré tout de mettre ces pensées de côté, car mon contrat se terminait le lendemain et il nous restait un certain nombre de points à régler avec Tiffanny pour parachever le transfert de compétences sur le projet. Elle rappela Philippe au téléphone pour lui dire que nous risquions fort de rester un peu plus tard que d’habitude. Avant qu’elle ne raccroche, je lui demandai de me passer le combiné. — Phil? C’est Sam. J’ai un truc à vous proposer à tous les deux. — Je t’écoute. — Bon, alors voilà. A moins que Marie-Thérèse n’ait déjà mis un soufflé au four, je vous invite au resto Tiffanny et toi. Ça te dit? — Ben, moi, je n’ai rien contre, mais pourquoi tu fais ça? Il n’y ...