1. L'étalon aiguille (7)


    Datte: 25/07/2020, Catégories: Transexuels

    ... a rien qui t’y oblige, tu sais. — Si, si, je tiens absolument à vous remercier tous les deux. — Bon, ben pour moi, c’est OK, qu’en dit Tiff’? Je l’interrogeai du regard. — Elle est d’accord aussi. — Alors, ça marche. Vous repassez par la maison ou on se donne rendez-vous quelque part? — On repasse… Je te laisse réserver où tu veux. — OK, ça marche… Je raccrochai et me tournai vers Tiffanny. Elle me sourit avec tendresse et déposa un baiser sur mes lèvres. — Merci, Sam. Tu es vraiment gentil. — De rien, Tiff’. De rien… Nous travaillâmes ensemble jusqu’à vingt heures. — Je crois qu’on peut s’arrêter là, Sam. Je viens de lancer le dernier test de non-régression. On gravera le CD demain matin quand on aura vérifié les résultats. — Dis, toi qui connais mieux que moi l’appli, tu penses qu’il nous reste combien de temps de boulot? — A mon avis, en deux ou trois heures, on aura tout bouclé ! — Et bien tant mieux si tout peut être terminé avant midi, comme ça, j’aurai l’esprit complètement tranquille pour mon pot de départ. — OK, alors, "on plie les gaules", c’est comme ça que tu dis? — Yeap ! C’est comme ça que je dis…. — Bon, alors, dernier détail…. — Alors quoi? — Sam…... J’avais parfaitement compris où elle voulait en venir, mais ma fausse réticence aussi faisait partie du jeu. Nous échangeâmes nos vêtements. Au milieu du "transfert", je ne résistai pas au plaisir de me coller tout contre elle et de caresser son corps dénudé, tout en lui faisant part de mes craintes. — Ce ...
    ... coup-ci, s’il y a du monde dans le hall, je te jure que je remonte me cacher et que j’attends pour ressortir que tu me dises que la voie est libre. — T’inquiètes pas, il n’y a plus personne. — Et le concierge? — A cette heure-là, il regarde les infos à la télé, je connais ses habitudes. — Mais, et le bruit? — Il a l’habitude que je sois en talons aiguilles, donc, même s’il l’entend, il croira que c’est moi. — J’espère que tu as raison ma vieille ! Elle avait (une fois de plus) raison, et nous atteignîmes la voiture sans encombre pour moi. Philippe nous accueillit sur le perron, mais, sur le moment, il ne put dissimuler sa contrariété en constatant que comme la veille, je portais les vêtements que sa femme avait mis sur elle le matin. Elle réussit malgré tout à effacer l’ombre qui venait de passer sur son visage. — Allons, Phil ! Je te l’ai dit hier, c’est un jeu entre Sam et moi, c’est comme ça. Enfin, ne sois pas stupide, c’est pas la mort. — C’est peut-être pas la mort comme tu dis, mais n’empêche que ça me fout les boules d’imaginer ce que vous faites au bureau. — Non, Phil, pas aujourd’hui… Je te promets qu’on n’a fait que travailler ! Mais quoi, j’y peux rien, ça m’excite de voir Sam porter mes vêtements. Et d’habitude, tu aimes bien ce qui m’excite, hein, mon gros roudoudou d’amour… — Ah non, recommence pas ça, hein ! — Quoi, mon sucre d’orge, tu ne veux pas que je révèle à Sam les petits noms qu’on se donne? — Tu sais mon amour, il s’est déjà rendu compte que quand tu jouis ...
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