1. Les bonheurs de Sophie(7)


    Datte: 01/08/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... ses mamelons la rendent-ils plus réceptive à l’inadmissible ? Pourquoi le monstre rode-t-il dans sa conscience pendant qu’elle offre sa vulve au jet d’eau chaude, qu’elle écarte délicatement ses grandes lèvres pour nettoyer son nid ? Le porc cherche à prendre le contrôle de son esprit avec un mot abjecte, avilissant : la branlée, la branlée, la branlée… Hors de question de retourner chez ce pervers. De toute façon, elle avait cours. La matinée lui parut longue, laborieuse. Le professeur de droit commercial alignait des phrases vides, creuses, désincarnées. Elle eut le plus grand mal à rester concentrée. Le porc s’immisça traitreusement dans sa tête. A mesure que les heures s’écoulaient, il échauffait ses sens, allumait un foyer de moiteur entre ses cuisses. Toute la matinée, assise. Ça transpire entre les cuisses, son sexe fermente dans la culotte, les lèvres du coquillage embrassent le coton et y impriment des exhalaisons liquoreuses et grasses plus que douteuses. Ses horaires sont réguliers. Des cours tous les jours, sauf le mercredi. Et à midi trente, pendant la pause déjeuner, elle rentre immanquablement chez elle en empruntant toujours le même chemin. A 14 heures, elle retourne en cours jusqu’à 16 h 30. Sur sa chaise, elle ne tient pas en place. Le monstre, de plus en plus omniprésent dans son sang, l’oblige à se frotter constamment les cuisses. Il alimente la chaleur insidieuse qui irradie depuis son clitoris ; associée toujours au même mot odieux, la sève mémorielle ...
    ... congestionne le bouton de jouissance : la branlée, la branlée, la branlée… Fins des cours. Retour à la maison. Elle prend une douche glacée, puis se concentre sur la révision des examens. Sa volonté reprend le dessus. Heureusement que maman travaille et n’est jamais à la maison avant 19 heures, car, le soir, la tension est palpable. Entre la mère et la fille, pas un mot échangé, ne circule que de l’incompréhension et du ressentiment. Quelque chose comme de la haine ? Sophie expédie le dîner, se réfugie dans sa chambre. Incomprise, elle ne pardonne pas à sa mère. Hantée par son secret ignoble, impartageable, elle voudrait soulager sa conscience. Elle prie. Mais l’écoute-IL ? Pour la première fois, elle doute. Est-ce le châtiment qui commence ? Est-elle vraiment possédée ? Alors pourquoi, en même temps, cette sensation de jubilation dans son corps rasséréné ? Tellement comblé qu’il en reveut, recommence à réclamer. Quoi ? Le porc lui souffle la réponse : la branlée, la branlée, la branlée… Les gestes du quotidien pour reprendre le contrôle de son être. Avant de se coucher, les ablutions. Nouvelle prière. A genoux. Humblement. "Mon Dieu, fortifiez ma foi". Elle enfile sa chemise de nuit sur son corps nu. Le contact du coton quand il glisse sur ses tétons encore un peu endoloris déclenche des frissons. Ils se tendent pour ce rien ! Sa vulve en profite pour soupirer au contact de l’air. La toison noire entretient la touffeur. Elle se couche, s’allonge sur le dos, les bras au-dessus ...