1. Emmanuelle B.


    Datte: 04/08/2020, Catégories: collection, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme init, nonéro, portrait,

    Je dois avouer ici et avant toute lecture être un de ses admirateurs inconditionnels. Avec une plastique plus qu’avantageuse, son regard bleu, son nez mutin, ses quelques taches de rousseur harmonieusement disséminées, sa bouche pulpeuse et ses cheveux savamment décoiffés, la jeune provençale de naissance ne peut laisser personne indifférent. Les hommes la badent alors que beaucoup de femmes critiquent ses tenues, son port, son jeu d’actrice, son physique, ses prises de positions et ses paroles qui, il est vrai, peuvent choquer ou outrager mais, dites de sa voix fluette aux tons un peu chauds, ne peuvent jamais vous laisser sans réaction, voire sans érection. Depuis de nombreuses années elle hante nos écrans, nos insomnies et nos pages de magazines. Depuis des années elle traverse notre vie, semant derrière elle quelques parfums de scandales et d’admiration. La maternité, loin de l’avoir outragée, a renforcé sa beauté, exaltant celle de la femme accomplie. Aujourd’hui plus encore qu’hier, en la voyant de plus en plus souvent évoluer au milieu d’enfants en détresse, on se prend à rêver : prendre place dans cette foule pour accaparer son regard, recevoir une caresse sur la joue, être consolé dans ses bras ensorcelants qui vous pressent sur un sein généreux pour vous apporter réconfort, bonheur et joie de vivre, oui, on veut rêver, même si ce moment reste fugace dans la difficile lutte pour la survie qui vous ramène à une réalité plus sordide. Heureuse consolation pour ses ...
    ... admirateurs : les images fixes ou animées de son corps nonchalant qui traverse les écrans et les pages de la presse. Il est des années, des mois ou le bonheur est plus complet que d’autres. Il en est ainsi lorsqu’un film ou un magazine présente Emmanuelle B. Bien sûr, certains scénarios restent d’un abord difficile, d’autres ne répondent pas aux aspirations de leurs créateurs. Mais, quelquefois, il devient possible d’être transcendé par un sujet, une scène, une photographie qui savent mettre en valeur votre actrice fétiche et vous comblent de cet immense bonheur qui vous illumine pour de longs, de très longs instants. Emmanuelle B. est une femme à multiples facettes, miroir aux alouettes dans lequel nous nous laissons volontairement piéger. Elle nous est apparue en sauvageonne inaccessible et maltraitée par l’existence dans « Manon des sources », jeune fille en fleur, mais sûre et certaine de sa féminité naissante, de son ascendant sur la gent masculine. Ainsi a-t-elle su nous émouvoir, nous séduire, nous capturer pour mieux nous ensorceler. Plus tard est venu « La belle noiseuse » où, merveille des merveilles, elle apparaissait nue, alanguie durant de longues scènes de poses artistiques pour un peintre sulfureux. Si, dans le rôle de "Manon des Sources", Emmanuelle B. restait d’une sagesse exemplaire qui seyait à son emploi, c’est qu’elle savait déjà que, plus tard, les admirateurs allaient accourir pour contempler son corps dans « La belle noiseuse ». Et là, non seulement ils ...
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