1. Emmanuelle B.


    Datte: 04/08/2020, Catégories: collection, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme init, nonéro, portrait,

    ... du lecteur mâle. Voir, dans un contre-jour savamment dosé, la poitrine ferme et haute se découper dans le ciel bleu alors que le regard se centre sur les fesses mouillées qui viennent coller au vaporeux tissu devient un moment d’anthologie dans le voyeurisme fanatique. Sous la transparence, on devine le muscle nerveux et en mouvement, le léger creux de la fesse et son évasement qui annonce la plénitude de la femme. Le dos droit et noueux, creusé au niveau des reins, laisse présager la souplesse d’un corps que l’on souhaite liane pour s’y pendre, s’y rependre et s’y répandre. Marchant sur un pont de bois, solitaire, on rêve de saisir délicatement la main mollement abandonnée sur le ventre pour entraîner la belle au bout du monde, loin du chaos et du tumulte de la vie. Et ce corps sculptural repose sur deux chevilles fines, marquées. D’un pas compté, elle s’éloigne d’un improbable rendez-vous avec vous, soulevant un pied carré mais fin, à la plante cambrée et aux plissements marqués par un long séjour de poses langoureuses dans l’eau de mer, un pied érodé par le sable fin et mouillé qu’il il a dû marquer de son empreinte légère. S’imprégner de l’image de son visage, saisi en gros plan, le menton négligemment appuyé sur un bambou, longue tige de bois dur, montante et légèrement penché, ne peut qu’alimenter les esprits fantasques des hommes voyeurs que nous sommes. Les yeux bleu-gris sont noyés dans des espaces lointains. Le sourcil, naturellement dense, élégamment mis en forme. ...
    ... Le nez au léger retroussis et aux courtes ailes renflées de façon exquise, pointe vers les cieux. Tout, chez elle, est mis en œuvre pour nous séduire, comme ses lèvres, si joliment mises en relief par un rose pâle qui brille et en souligne la sensualité. Et les courbes douces de son fin menton volontaire s’évasent jusqu’à la générosité. Se révèle ensuite à nos yeux une petite oreille aux dessins délicats et fins, à moitié cachée par les mèches de cheveux décidément rebelles, composées d’un savant dégradé de blonds. Enfin, un bout d’épaule, fine, à la peau diaphane, nous rappelle l’adolescente qu’elle fut. Ah ! Ce portrait d’Emmanuelle B. en sauvagesse des îles se rapproche de celui de Manon des Sources… et nous laisse au fond de la bouche un goût de sel et de sable. Il traîne avec lui aussi l’odeur du Monoï, de la mer et on sent sa peau frissonner à la caresse d’un alizé léger. Découvrir une telle série de photographies de l’actrice reste chose rare et précieuse pour la mémoire. Car, bien souvent, c’est en habit qu’elle se présente sur les écrans des salles obscures, et alors il faut faire preuve d’un peu d’imagination pour deviner les courbes du corps qui se cache sous les étoffes. Pourtant, si, nue, Emmanuelle B. nous enflamme, sagement vêtue, elle n’en demeure pas moins affriolante et affolante. Et quelle que soit la tenue qu’on lui fait endosser, elle reste chic et élégante. N’est-elle pas troublante dans sa courte robe noire, toute simple, qui met en valeur la grâce de ...