1. Emmanuelle B.


    Datte: 04/08/2020, Catégories: collection, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme init, nonéro, portrait,

    ... purent l’admirer sous toutes ses facettes, mais ils s’y complurent. Le visage encore doux de l’adolescente aux rondeurs cachant un menton fin, Emmanuelle B. nous présentait obligeamment une jeune poitrine aux seins fermes en train de s’alourdir et qui n’avaient donc pas encore pris toute leur ampleur féminine. Les mamelons pointaient et les aréoles cernées d’un fin liseré brun se terminaient sur une pointe légèrement cylindrique. Un appel à la main, à la bouche mais surtout aux yeux et gravés à tout jamais dans l’œil libertin du spectateur mâle et voyeur. Assise, la gorge offerte au voyeurisme de tout un chacun, les flancs restaient barrés de deux larges plis, hérités d’une pré-adolescence replète et non encore effacés par l’âge de la femme en devenir. Le ventre aussi présentait encore ces traces de jeunesse. Les fesses, elles, se cherchaient encore une destinée, prolongement de cuisses musclées et charnues, avec cette forme légèrement en pointe, calage idéal pour fantasmes masculins inassouvis. Et déjà aussi ses grands yeux envahissaient le haut du visage, soulignant le bombé du front et la finesse de l’arête du nez, légèrement remontant, et qui, sans être en trompette, donne à Emmanuelle B. cet éternel air juvénile. La bouche, cernée par des lèvres encore en métamorphose, savait sourire ou bouder selon le bon plaisir du scénariste. Et si elle avait déjà appris à domestiquer ses humeurs, à les exprimer par ses expressions, ses cheveux restaient naturellement indomptables, ...
    ... s’échappant souvent pour venir effleurer front, yeux, pommettes saillantes, bouche voluptueuse. Et d’un petit geste sec de la main, ses doigts, écartés en guise de peigne, les remontaient déjà naturellement, en rejetant les mèches rebelles vers l’arrière, jusqu’à la prochaine fois. Mais l’adolescence passe, la femme s’installe dans son corps qu’elle transforme quelquefois au gré de ses envies tout en subissant les caprices de la nature. Ainsi va aussi la vie d’Emmanuelle B. qui, en devenant femme puis mère a su conserver, apprivoiser et adapter son corps…pour notre plus grand plaisir. Et quelle souvenir impérissable que celui de la découvrir à la Une d’un de nos magazines féminins, nue, avançant dans la mer ! De trois-quarts dos, l’eau lui baignant les fesses, face au soleil couchant, le sein haut, le téton droit, le regard perdu vers des horizons lointains, Emmanuelle B. incarne, dans ce rôle de déesse de la mer, la nouvelle Vénus entrant dans l’eau. Et le peintre florentin Botticelli n’aurait pas rechigné à la portraiturer ainsi, pour la postérité. Mais Botticelli n’est plus là et la photographie a remplacé, avantageusement, les portraits enjolivés de ces époques lointaines. Vénus callipyge aux hanches généreuses et à la peau dorée, elle hante les pages internes de la revue. Nombreuses sont celles qui suggèrent plus qu’elles ne montrent, mais contempler, même de dos, en combinaison transparente blanche et mouillée, le corps de la femme adulée, reste une épreuve pour le mental ...