1. Nicole, prête à tout (13)


    Datte: 05/08/2020, Catégories: Transexuels

    13. L’hiver se poursuivait, mais les températures remontaient doucement. Après trois semaines d’absences, Charlène revint sur Arcachon. Même si depuis le début de l’année, je passai régulièrement mes nuits avec Isabelle ou Igor, son retour me fit chaud au cœur. Et c’est ainsi, alors que Jean-Charles avait peine passé le seuil de la maison et embrassé sa femme, que je courus vers lui pour lui sauter au cou et l’embrasser. — eh bien, tu es contente de me voir on dirait. — tu m’as manqué, dis-je. — à ce point ? — oui. Même si j’ai beaucoup de plaisir à servir Isabelle. — laissez-moi me changer et on aura tout le temps de parler. Isabelle suivit son mari. — quel accueil ! dit Jean-Charles. Je ne m’attendais pas à ça. — moi non plus, dit Isabelle. Ça m’a surpris même. Les hormones peut-être. — peut-être. Bon, je me douche, je me change, on mange et on baise. Tu m’as manquée mon cœur, dit Jean-Charles en prenant sa femme par la taille. Tu me rejoins sous la douche ? — bien sûr ! Pourquoi je suis là d’après toi ? La soirée se passa comme l’avait planifié Charlène. Je pris mon pied entre les mains du couple avec qui je passai la nuit. Le lendemain soir, nous reçûmes la visite de Nathalie, Philippe, ou plutôt Agnès, et Clarisse. Encore une fois, je dus jouer avec Clarisse au jeu « actif/passif » et encore une fois, je fus passive et dus m’empaler sur Clarisse assise sur le canapé. Et encore une fois, les deux femmes jouèrent seules dans leur coin. Il était minuit passé lorsque les ...
    ... invités se préparèrent à partir. — oh, j’oubliais, c’est pour toi, dit soudainement Agnès en me tendant une enveloppe kraft. — euh merci. Mais qu’est-ce que c’est ? — tu le sauras quand tu l’ouvriras toute à l’heure, répondit Agnès avec un sourire énigmatique. J’ouvris donc l’enveloppe mystère devant Isabelle et Charlène. Ce qui s’y trouvait me rendit perplexe : une carte d’identité et un passeport. Mais en regardant de plus près, je me rendis compte que ces documents étaient libellés à mon nom de fille : Nicole Tardieu. Mais sans mon deuxième prénom. — ils sont faux ? demandé-je encore incrédule. — je ne crois pas non ! répondit Charlène. Ils sont tout ce qu’il y a de plus vrai. Bon, d’accord, ils sont un peu faux dans les informations. Normalement, il t’aurait fallu avoir suivi tout le protocole de changement de sexe pour avoir des papiers officiels. Mais on n’avait pas le temps d’attendre. — on ? — moi, Isabelle, Igor, Nathalie, Agnès, etc. — mais comment c’est possible alors ? — disons qu’Agnès, en étant magistrat, a quelques passe-droits. Mais qui ira nous chercher des noises ? — des trans jalouses par exemple ? — oui. Mais on n’est pas obligées de le chanter sur tous les toits. Si tu vois ce que je veux dire. — je vois. Motus et bouche cousue. — tu as tout compris ! Charlène resta la semaine, même si elle restait enfermée dans son bureau pour travailler. Mais cela ne nous empêchait de faire l’amour. Igor aussi me demandait mes faveurs. Souvent avec Isabelle, mais aussi que ...
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