1. Nicole, prête à tout (13)


    Datte: 05/08/2020, Catégories: Transexuels

    ... plaignais car ça ne devait pas être simple à gérer au quotidien. Mais bon dieu que ça devait être bon de jouer avec ! Toutefois, pendant tout son séjour, les conversations se firent en anglais. Même Igor y participait quand on lui demandait son avis. En fait, il n’y avait que moi qui restais sur la touche. Bien sûr, on me traduisait certains propos, mais je restais dans l’ignorance du reste des conversations. C’est à ce moment-là que je me rendis compte que mes années de fainéantise, de laxisme, d’entrainement intensif aux jeux vidéo portaient enfin leurs fruits. J’étais d’une inculture totale. Et Isabelle avait bien vu en disant que mes seules compétences se trouvaient dans ma culotte. Il était temps que je me reprenne car le cul, ça allait encore marcher quelques années. Mais après, vers cinquante, soixante ans ? L’été toucha à sa fin. Les touristes avaient déserté les plages. La ville reprit son train-train. Mon bronzage était parfait, dessinant de jolies marques sexys sur mon corps fin et de plus en plus féminin. Les températures commencèrent à descendre gentiment. Si les journées restaient encore chaudes et ensoleillées, je ne pouvais résister à l’appel des bas fins et transparents que je me remis à mettre quotidiennement, même avec des sandales. Ce jour-là, je m’installai sur la table à l’ombre d’un pin pour me refaire les ongles. Isabelle me suivit et attendit que je termine mes petits doigts pour me tendre les siens. J’appliquai la laque consciencieusement ...
    ... lorsqu’Igor, toujours aussi bavard, nous apporta un plateau de rafraîchissements. Il nous servit et patienta jusqu’au séchage complet de la deuxième couche. — Nicole, ça te dit de venir avec moi faire une ballade ? Double choc ! Non seulement, Igor parlait, mais il s’adressait à moi seule. Je jetai un coup d’œil à Isabelle qui me fit signe d’y aller. Je montai dans son 4x4 et on fila vers l’aérodrome de La Teste. Il se gara devant un bâtiment, me demanda d’attendre deux minutes puis on se dirigea vers un hélicoptère. Je dus remonter ma jupe droite sur mes hanches, dévoilant mes jarretelles noires. Igor en profita pour lâchement pour déposer un bisou sur ma fesse. Puis il s’installa aux commandes. — tu sais piloter cet engin ? demandé-je, incrédule humhaadt — ben oui ! répondit-il comme si c’était évident. On décolla. C’était mon premier vol. Mon baptême de l’air. Voir le sol s’éloigner à toute vitesse me ficha une trouille pas possible et je me cramponnai à ce que je pouvais. Du coin de l’œil, je voyais Igor sourire. Il stabilisa l’hélicoptère et il me fit un survol complet du bassin : la dune du Pyla, Arcachon avec le survol de la maison, les cabanes tchanquées de l’ile aux oiseaux, le Cap Ferret et sa maison où habitaient encore ses parents. Le vol dura une petite demi-heure, mais c’était déjà bien et je n’étais pas fâchée de revenir sur le plancher des vaches — merci beaucoup Igor. C’était mon baptême de l’air sais. — oh, répondit Igor toujours aussi laconique. Je passai mes bras ...