1. Nicole, prête à tout (13)


    Datte: 05/08/2020, Catégories: Transexuels

    ... nous deux. Mais dans ces moments d’intimité, Igor changeait de comportement. Si Isabelle était avec nous, il se montrait sauvage, mais avec moi seule, il se faisait plus doux, plus prévenant. J’avais été embauchée pour être objet sexuel et que je prenne du plaisir ou pas, n’avait presque pas d’importance. Par chance, j’éprouvais du plaisir, beaucoup de plaisir. Mais Igor me faisait l’amour tendrement, comme si j’étais sa petite amie, pour ne pas dire sa femme. Cette constatation me troubla. Et si … ? Non, pas possible. Igor ne pouvait pas être amoureux de moi. Je n’étais qu’un travesti et dès le premier jour, il voulait me mettre à la porte. Je rangeai mon délire aux oubliettes et continuai ma vie. Je baisai presque tous les jours. Avec Isabelle, Igor, mais aussi Rosette dont le popotin généreux me troublait toujours autant, Michel son mari. Le printemps arriva puis l’été. Je quittai mes bas pour passer aux robes légères que je portais parfois sans mes faux-seins. Les hormones féminines commençaient à faire effet et mes seins poussaient doucement. Oh, bien sûr, je n’étais pas passée du jour au lendemain de rien au quatre-vingt C, mais le simple frottement du tissu contre mes tétons me rendait follement femme. Isabelle me fit subir une nouvelle épreuve : la plage. Si je n’avais plus aucune gêne pour me promener en fille, mes vêtements, aussi légers furent-ils, protégeaient mon secret. L’idée de mettre en maillot de bain me terrorisait. Même si je cachais mes attributs ...
    ... pour les rendre quasi invisibles, un bikini me trahirait à coup sûr. — tu n’auras qu’à faire attention et ne pas écarter les cuisses commet tu le fais dans mon lit, m’avait dit Isabelle, mettant fin à la discussion. Ce fut donc avec une boule d’angoisse énorme que l’on se rendit à la plage des Abatilles. On installa nos serviettes et Isabelle, topless, me demanda de lui passer de la crème dans son dos. Elle en fit autant avec moi ensuite. On alterna baignage dans l’eau encore fraiche (qui eut l’avantage de refroidir mes ardeurs) et séance de bronzage. A cause de mes seins juvéniles, je n’avais pas osé enlever le haut. Si bien qu’en fin d’après-midi, la marque des fines lanières se dessinait sur mes épaules. En me regardant dans le miroir, je trouvai ces marques charmantes, pour ne pas dire excitante. J’en fis part Isabelle qui arriva à la même conclusion. Et l’excitation fut telle qu’elle fit ma fête aussitôt dans la salle de bains. Nous revînmes à la plage presque tous les jours. Je devins aussi plus confiante en moi et me pavaner en bikini ne me gênais plus. Parfois Igor nous accompagnais. Et sa présence avait un effet dissuasif sur les mateurs de tout poil qui nous lorgnaient sans vergogne quand nous étions seules. Au mois d’août, Eléonore vint passer quelques jours en compagnie d’Abbygail. Et effectivement, sa poitrine était vraiment imposante. Même si je désirais ardemment d’avoir de vrais seins volumineux, jamais, ô grand jamais je n’aurais voulu avoir les siens. Je la ...