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La négociation
Datte: 06/08/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail voiture, volupté, pénétratio,
... négocier une affaire, elle exaltait mes instincts de conquête en même temps que quelques fantasmes de soumission inassouvis. Elle promenait son séant devant moi avec une indolence un peu animale. Sa mouvance callipyge effleurait les reliefs de l’engin. Elle laissa sa main courir le long des lignes fluides. Sa silhouette légèrement arquée se diluait dans les reflets de la peinture nacrée, comme pour mieux se fondre dans le corps du grand fauve assoupi. Soudain, sa main saisit vigoureusement la poignée chromée. Elle me proposa de siéger dans le douillet cocon de cuir de l’habitacle. J’acceptai volontiers. La portière se referma dans un bruit ouaté de caoutchouc pressé. Confort souple. Elle s’installa à la place du mort. J’éprouvais le moelleux de son fessier au crissement de son séant sur le cuir pleine peau. La lumière artificielle lissait les zébrures de sa jupe de même matière. Mes mains glissaient sur la fine jante du volant. En se lovant sous l’emprise du fourreau d’agneau noir, ses jambes me semblaient exalter la turgescence du sélecteur de vitesse déjà raide sous sa cagoule de cuir cousu main. Je compatissais avec lui dans les mêmes allants. Elle se tendit vers moi pour me décrire l’instrumentation de bord lorsqu’une montée de chaleur s’exerça sur mes bas quartiers. Les senteurs du cuir Connoly se mélangeaient à sa fragrance de poudre de riz. Pour me détendre, je lui demandais l’autorisation de me déchausser et fis pianoter mes orteils dans la foisonnante moquette. ...
... J’y retrouvai un toucher soyeux que j’avais oublié dans quelques fonds de culottes. — Naturellement, il s’agit de pure laine… A l’ouïe savoureuse de sa voix, mes orteils se refermaient avidement sur les boucles en laine d’une toison imaginaire qu’opportunément je lui attribuais. Sa jupe en montrait suffisamment pour stimuler mes visées expansionnistes. Je posai mes yeux à l’endroit où les pliures luisantes de peau esquissaient le polygone nommé désir. — Est-ce aussi du vrai cuir ? Glissais-je en appuyant mon propos du regard.— Vous voulez parler de la sellerie de VOTRE prochaine voiture ? Me reprit-elle.— Non, de votre jupe, bien sûr…— Pourquoi ? Fit-elle, l’innocence feinte.— Cela me semble plus glamoureux que les combinaisons en léopard des tigresses de chez Jaguar !— Hum ! Je suis flattée de la comparaison, ironisa-t-elle. Vous êtes client chez eux ?— Je l’ai été…— Et maintenant, que pouvez-vous franchement regretter ?— Peut-être le nuage de lait dans mon thé quand je leur apportais ma voiture en panne… L’arrivée du collègue dans le rétroviseur brisa le cours de ce savoureux dialogue. La porte s’ouvrit sèchement et je me sentis presque agressé par une voix ravagée par le tabac. — Bonsoir monsieur, puis-je vous aider ? Sa mission accomplie, l’entraîneuse se raviva en me laissant aux prises avec un pilier de rugby en costume trois pièces, lequel me jaugea au rentre dedans. Etant nullement disposé à dévoiler l’intimité de mes comptes bancaires ni à décliner mes quartiers de ...