1. Marion ; une veuve, une maman (9)


    Datte: 07/08/2020, Catégories: Inceste / Tabou

    ... bout de leur queue, et elle était heureuse de leur en faire baver. Mais, par une cruelle ironie du sort, elle réalisait que son pouvoir de séduction s’exerçait aussi sur son fils, devant toute l’assemblée. Elle vint vers lui, l’entraina à l’écart. — Tu aurais dû mettre ta jolie jupe rouge, maman, tu aurais fait un tabac ! — Tu es très drôle, mon fils, mais je n’ai pas envie de rigoler. — Qu’est-ce que tu as ? — Je veux que tu arrêtes de me regarder comme ça... tu vas finir par te faire remarquer. — Et je te regarde comment, maman ? — Comme un chien à qui on a volé son os ! Il en resta coi, ne sut pas quoi répondre, alors elle eut pitié, lui ébouriffa les cheveux, lui fit un chaste baiser sur le front. — Fais un effort mon chéri, amuse-toi... oublie-moi un peu... — Maman ? — Quoi ? — Et Martin... il ne devait pas être là, ce soir ? — Tu t’inquiètes pour ton frère, maintenant ? — Il est où ? — Il m’a téléphoné... il a raté son train... il arrivera seulement demain matin. — Ah bon ? Il aurait pu faire un effort pour passer le réveillon avec nous. — Essaye d’être gentil avec lui quand il sera là... tu n’as plus aucune raison d’être jaloux, tu ne crois pas ? L’allusion, à peine déguisée, fit fondre Mathieu de bonheur. Il avait un rapport conflictuel avec son frère. Il avait toujours pensé, à tort, que Martin ...
    ... était le fils préféré. Il redoutait son retour. Avec ce grand dadais dans les parages, toujours collé aux basques de sa mère, il ne pourrait plus s’isoler aussi facilement avec elle. Ils devraient faire encore plus attention, peut-être même tout arrêter. Il n’en supportait pas l’idée. — Combien de temps il va rester ? — Seigneur, Mathieu, il n’est pas encore arriver et tu veux déjà qu’il parte ? Fais ce que je t’ai dit ! Elle lui lança un regard courroucé, s’éloigna. Elle avait raison. Bien sûr qu’elle avait raison. Inutile de mettre la charrue avant les bœufs. Chaque chose en son temps. Il fit ce qu’elle avait demandé et ils passèrent, chacun de leur côté, une excellente soirée... Vers une heure du matin, les festivités prirent fin. Les invités se retirèrent dans leurs chambres, les autres rentrèrent chez eux, ou regagnèrent leur hôtel pour les plus malchanceux. Marion demanda à son fils d’attendre que tout le monde soit couché avant de la rejoindre. Il joua au gentil garçon plein de bonne volonté, aida sa grand-mère à remettre un peu d’ordre dans l’immense chantier de verres et d’assiettes éparpillés. Quand il fut le dernier debout, il éteignit les lumières et monta l’escalier. Il était dans le même état d’esprit qu’un puceau qui se demande si sa nuit de noce ne sera pas un fiasco. Il entra dans la chambre... 
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