1. Hélène 1 : la rencontre


    Datte: 09/08/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Hélène La rencontre. Récit d’Hélène On ne peut pas me qualifier de canon, mais je ne porte pas si mal ma cinquantaine. Je ne suis pas grosse, mais je suis loin d’être une maigrichonne. Je suis de taille moyenne, un mètre soixante-dix, avec talons. J’ai une belle poitrine, sans être imposante, chacun de mes seins remplit bien la main d’un honnête homme, et malgré mon âge, elle est restée ferme quoiqu’un peu tombante J’ai un peu de ventre, malgré cela ma taille reste bien marquée. J’ai un cul opulent, mais mes fesses se tiennent bien, avec un léger roulis naturel, mes hanches sont rondes. Ma cuisse est charnue, voir même un peu grasse. Mes mollets sont bien galbés et mes chevilles sont restées fines. En résumé, j’ai les formes d’un violoncelle. Mon visage est ovale, avec des traits doux, légèrement empâté, avec un petit début de double menton. Ma chevelure sombre descend aux épaules. J’ai des yeux bruns, soulignés par un début de poche, des sourcils réguliers, avec un regard doux. Ma bouche est petite, mais bien ourlée. J’accentue le dessin de ses lèvres avec un rouge léger. Bref, ni belle, ni laide, comme tout le monde, sans charme particulier. Enfin c’est je croyais. Depuis mon divorce, je me consacre uniquement à ma mercerie. Comme tous les mercredis, je suis en train de ranger mes racks de bobines de fils, quand celui qui deviendra mon Pierre entre dans ma boutique. - Puis je vous aider Monsieur. - Bonjour Madame, avez-vous de la colle à tissus ? - Oui, pour quel usage ? ...
    ... - Il faut que je raccourcisse des rideaux, …. Et je ne sais pas me servir d’une machine à coudre. - Vous savez vous servir d’un fer à repasser ? - Oui, quand même,…… je repasse mes chemises depuis mes quatorze ans. - Madame votre mère vous a bien éduqué. - Merci pour elle, elle sera ravie de savoir qu’elle n’a pas perdu son temps avec son garnement de fils. Et maintenant, si vous m’expliquiez. Je me dirige vers le rayonnage. Mais, au passage ma hanche de dondon, comme disais mon mari, accroche un portant qui pousse une boite en carton qui commence à glisser. Pour essayer de la retenir, je pivote, mais, je trébuche. Mon client essaye de me rattraper, mais je le bouscule et je l’entraine dans ma chute, ou plutôt sous ma chute. Et me voici, à moitié étalée sur le dos, avec mon client comme coussin amortisseur. En me relevant, mon mouvement m’amène contre lui, quasiment le nez dans son cou. Il sent si bon. Ce n’est pas du parfum, ou du déodorisant, ni même un après rasage. Non, c’est son odeur naturelle. Un ange passe. Il se dégage doucement de mon anatomie, et se relève Galamment, il se penche vers moi, je tends la main et il m’aide à me redresser. L’espace entre les rayonnages est exigu. , et je me retrouve collée contre lui, poitrine contre poitrine. Je l’observe de prés, à vue de nez, il a cinquante ans, le visage un peu marqué, le crâne rasé, un joli sourire, et toujours cette odeur délicieuse. En me reculant, je fais tomber les plateaux de bobine et de boutons restés en ...
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