L'invisible secrétaire médical
Datte: 09/08/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
médical,
grossexe,
fsoumise,
vengeance,
portrait,
humour,
... piteux, se confondant en excuses, il essaya tant bien que mal de faire réintégrer les feuillets indisciplinés dans leurs pochettes respectives. Les mêmes feuillets qui, sous l’impulsion de sa maladresse, reprenaient aussi vite le chemin de la liberté. Tout d’abord excédée, Séverine, amusée de sa gaucherie, se baissa pour lui venir en aide. Elle était en train de se demander qui pouvait bien être cet ahuri qui lui rappelait pourtant vaguement quelqu’un quand elle surprit le regard de l’homme plongeant furtivement entre ses cuisses. Accroupie comme elle l’était, la vue devait être imprenable ; suffisamment, tout au moins, pour ne pas laisser un individu de l’autre sexe indifférent. Bonne fille, émoustillée par cette marque d’intérêt, elle fit en sorte, sans en avoir l’air, de prendre une position plus avantageuse afin qu’il puisse admirer plus facilement le sexe nu et lisse qu’elle arborait sous sa blouse blanche. Proche de l’apoplexie, cramoisi, le souffle court, conscient de l’incongruité de la situation, il essayait vainement de détacher les yeux de ce sillon soyeux qui, sans sa parure de fourrure, paraissait encore plus impudique, provocateur et… tentant. Il en détaillait les contours, les lèvres légèrement ourlées, un peu ouvertes de par sa position, la vulve que l’on devinait, plus sombre, le clitoris proéminent. Il en pressentait la moiteur, la douceur, en imaginait le toucher si, par audace, ses doigts osaient se refermer sur lui. Elle se releva tout à coup, ...
... brisant le charme. Depuis qu’il travaillait là, il l’avait souvent observée à la dérobée. Séverine, c’était son rêve impossible, il en ramenait la vision le soir dans sa chambre ; il l’imaginait là, lascive et nue sur son lit. Elle s’offrait à lui sans retenue. Il la possédait sauvagement, tendrement, jusqu’au petit matin. Pourtant, c’était seul et taciturne qu’au réveil il prenait son petit déjeuner. Ils restèrent un moment silencieux, face à face. Tout en observant le balourd, l’esprit de Séverine vagabondait. Sans être attirant, il n’était pas laid. De plus, un contentieux du jour avec son mari, dû à son addiction au football, n’avait pas encore trouvé de représailles à la hauteur ; et par manque de chance, Loïc n’était pas de service ce soir. Elle prit alors, comme elle en avait l’habitude, une décision rapide. Un sourire gourmand se dessina sur ses lèvres et elle envoya au garçon une œillade assassine propre à le transformer en porte-serviettes. Elle reprit sa route, ondulante, le long du couloir non sans l’avoir auparavant invité à la rejoindre dans son bureau, son service terminé. Il la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision. Opinant encore machinalement de la tête, tétanisé, bouche ouverte, un léger filet de salive coulant aux commissures des lèvres. Sans plus y prendre garde, ses mains laissèrent échapper les dossiers si difficilement ramassés et formant déjà un joli petit amoncellement à ses pieds. Il effectua fébrilement sa tâche en se ...