1. Une inconnue dans l'autobus


    Datte: 10/08/2020, Catégories: f, Collègues / Travail bus,

    ... prend souvent l’autobus ensemble, ajoute-t-elle. Mais qu’est-ce qu’elle veut à la fin ? Moi aussi j’ai remarqué, évidemment. Alors pourquoi affirmer une évidence pareille ? Elle ne se rend pas compte qu’elle me dérange ? Alors je réponds avec ma plus belle grimace de mépris mêlé d’incompréhension : — Ouais, je sais. Avec ça, elle va me laisser tranquille. Elle doit bien voir que je ne veux pas lui parler. Elle n’est pas stupide à ce point quand même ? Pas de réponse, un silence salvateur pour moi et sûrement gênant pour elle, tant mieux. Elle regarde ailleurs, l’air de rien. Je n’arrive pas à croire qu’il existe encore des gens qui s’incrustent à ce point. Ce n’est pas parce qu’elle est belle qu’elle peut tout se permettre. Mademoiselle jolies jambes et jupe courte, seins parfaits et sourire aguicheur, elle se croit sûrement la reine du monde. Je ne fais pas partie de ses sujets en tout cas. Routine, encore routine. Je descends à mon arrêt sans un regard pour celle que je ne veux pas voir. Assise à mon bureau, j’effectue sans entrain les tâches du matin. Vers dix heures, je n’ai presque plus rien à faire. J’en profite pour plonger dans mes pensées qui redeviennent aussitôt lubriques. Décidément, le manque de sexe ne me réussit pas. Je n’arrête pas de m’imaginer mille et un scénarios pour ce soir. J’aurais envie d’une nuit torride. Comment la provoquer ? Il me faudra user de tout mon charme féminin si je veux parvenir à mes fins. N’ayant rien d’autre à faire et l’envie s’en ...
    ... faisant un peu trop sentir, je décide de me masturber. Il m’arrive quelquefois de le faire dans les toilettes. J’entre alors dans une cabine et je me positionne debout en me maintenant d’une main à la porte. De l’autre main, je me caresse alors fébrilement le clitoris. La jouissance arrive souvent en à peine deux minutes. Le plus difficile est d’éviter de faire du bruit. C’est tout un défi pour moi qui ai pour habitude de crier lorsque je jouis. J’essaie donc de jouir en silence, la bouche crispée dans des cris étouffés, le corps parcouru de convulsions, tous mes muscles tendus dans un effort pour ne pas révéler mon activité clandestine. La plupart du temps, je laisse quand même échapper quelques halètements qui ne sont entendus par personne, puisque je m’assure que les autres stalles sont vides avant de permettre ma jouissance totale. Lorsqu’une personne entre, je continue quand même à me caresser, mais je retarde un peu le moment ultime. J’en mouille alors encore plus. L’idée d’être surprise en pleine action m’excite. Lorsqu’enfin je suis seule, je frotte un peu plus mon clitoris tout gonflé et j’atteins donc un orgasme assez libérateur. Je me repose alors quelques instants, assise sur la cuvette et je profite de la montée de chaleur de mon sexe jusqu’à mon ventre et ma poitrine. En cinq minutes tout au plus, je sors et je regagne mon poste ni vue ni connue. Mais aujourd’hui, je n’ai pas envie d’un cinq minutes de gloire en cachette. J’ai envie de me caresser longuement, de ...
«1...345...»