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Association de bienfaiteurs
Datte: 09/10/2017, Catégories: fh, hplusag, jeunes, inconnu, campagne, jalousie, Oral pénétratio, humour,
... Excusez-moi, je porte ça dans la chambre, j’en ai pour une minute. Jeanneton ma chérie, fais la conversation avec monsieur Augustin.— Tout compte fait ressers-moi un autre verre, demande-t-il dès que la femme a quitté la pièce. La jeune fille remplit le gobelet. Augustin farfouille sous le jupon. La caresse fait frémir la jeune fille. C’est plus fort qu’elle, elle sait qu’elle ne devrait pas le tolérer, surtout en présence de sa mère, mais ne peut contenir le soupir de plaisir que les doigts fureteurs lui arrachent. — Dis, pourquoi tu viens plus me rendre visite ? Tu regrettes tant que ça ? La main remonte entre les cuisses. Jeanneton serre les lèvres. Sa mère va revenir, pourvu qu’elle ne s’aperçoive de rien ! Elle serait terriblement déçue de voir qu’Augustin ne lui fait la cour que pour avoir la fille. — Lâchez-moi ! supplie-t-elle.— Pas avant que tu promettes de venir chez moi. Sa caresse atteint l’entrejambe. Jeanneton tremble sans pouvoir se dérober. — S’il vous plaît… No-non… Aah ! Ma mère va revenir. Augustin consent à la libérer. — Je t’attends demain à trois heures. Le retour de sa mère dans la pièce principale empêche Jeanneton de s’écrier. Amélie fronce les sourcils en voyant sa fille tout près de son soupirant. — Jeanneton, s’il te plaît ! Prends une faucille et va couper des joncs comme je t’ai demandé.— Tout de suite maman, je monte chercher un fichu, s’empresse-t-elle soulagée de pouvoir s’échapper. Deux minutes plus tard elle descend, un châle sur les ...
... épaules et un foulard dans les cheveux. Par la porte de communication restée ouverte, elle voit sa mère de dos. Amélie est coincée contre la table par Augustin. Sa jupe et son jupon sont relevés par le bonhomme qui s’avance en écartant les cuisses. Il regarde la jeune fille qui peut lire sur ses lèvres « à demain ». Elle tourne la tête et ferme la porte avec fracas. Elle est furieuse… et jalouse ! S’il a tant envie d’elle, pourquoi fait-il l’amour à Amélie ? — Puisque c’est comme ça, contente-toi de baiser ma mère ! Elle va dans la remise prendre une faucille et la remorque. Ah ! Elle s’en souviendra de sa première visite chez Augustin. Elle était toute retournée du décès récent de son père et sortait souvent pour éviter de se retrouver en tête-à-tête avec sa mère qui pleurait tout le temps. Dans le village, les garçons voulaient profiter de son désarroi. Un jour qu’ils s’étaient mis à plusieurs et qu’elle désespérait s’en sortir sans dommage, Augustin avait pris sa défense. Il avait mis les garnements en fuite et l’avait invitée à se réfugier chez lui. Il avait su l’amadouer par de belles paroles. La pauvre Jeanneton était encore innocente à cette époque. Elle était tout heureuse que quelqu’un d’aussi important que monsieur Augustin s’abaisse à s’occuper d’elle. Quelques verres de liqueur avaient eu raison de sa timidité et lorsqu’elle s’était rendue compte où les caresses la conduisaient, il était trop tard. Ses faibles protestations n’avaient pas arrêté le bonhomme, d’autant que ...